Le sage, conscient de l’Unité, a « la satisfaction de l’âme »
Ainsi l’homme doit-il passer de cette connaissance du premier genre, où nos opinions sont le reflet de nos propres confusions et de notre propre division interne, à la connaissance du second genre, où l’on saisit les liens des êtres, en les dépassant dans l’unité commune qui les fonde, et arriver ensuite à la connaissance du troisième genre où il se situe et situe toutes choses dans l’Un : c’est l’intuition, or intuere, c’est voir, et, effectivement, on ne peut se voir que dans la Vérité, car la Vérité est à la fois notre regard et notre vision. C’est en s’unifiant, en prenant conscience de sa relation avec tout, que le sage vivra dans la béatitude où connaissance et joie ne font qu’un. « L’ignorant, outre qu’il est poussé de mille façons par les causes extérieures et ne possède jamais la vraie satisfaction de l’âme, vit en outre presque inconscient de lui-même, de Dieu et des choses et, sitôt qu’il cesse de pâtir, il cesse aussi d’être. Au contraire, le sage — considéré comme tel — dont l’âme s’émeut à peine, mais qui, par une certaine nécessité éternelle, est conscient de lui-même, de Dieu et des choses, ne cesse jamais d’être, mais possède toujours la vraie satisfaction de l’âme » (Éth. V, scolie de la prop. XLII, p. 652).
C'est dans la revue 3ème Millénaire
Mais je ne sais si il est accepté, ici, de mettre le lien.
C'est une réponse à votre interrgogation.
Merci de me l'avoir fait découvrir.
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