il ne saurait rien y avoir qui porte au mal dans les enseignements du magistère.
D'ailleurs, dans les seuls documents magistériels à ma connaissance où soit évoquée la possibilité d'erreur dans les enseignements du magistère (Donum Veritatis, Note doctrinale illustrant la formule conclusive de la professio fidei - textes du cardinal Ratzinger),
le cardinal dit qu'il peut y avoir du contingent ou du révisable lié à un enseignement vrai, et que le temps permettra de le purifier.
Voyez-vous, chère Maugwan, il s'agit au plus de purifier.
Jamais d'élaguer.
Ainsi, le magistère n'a repris qu'en la modifiant substantiellement l'idée présente chez par exemple Mauro Cappellari (le futur Grégoire XVI) que le magistère pourrait avoir raison dans la thèse mais non dans les arguments.
Purifier signifie en effet qu'il y a toujours un noyau de vérité à dégager, y compris dans une argumentation ou une conception qui par exemple serait scientifiquement datée et dépassée.
Il n'est ainsi pas possible d'avoir raison en défendant une lecture d'un texte du magistère contre un autre texte que l'on rejetterait.
Choisir de s'en tenir à un texte, qu'il soit de la Sainte Ecriture ou du magistère, par mépris ou horreur d'un autre, mène par la bêtise de l'orgueil de l'erreur à l'hérésie (αἵρεσις, haíresis (« action de prendre, choix »).
Mais je vous remercie de prier pour moi à l'intention de cette disputatio.
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