n'est sans doute plus qu'un souvenir...
La branche des "Carmes chaussés" ou "Grands Carmes" ou de l'"Antique observance" avait conservé jusqu'à nos jours la liturgie particulière pratiquée par les latins en Terre-Sainte, en fait celle des diocèses d'origine des contingents croisés au XIIe siècle.
La dernière édition du missel et du bréviaire carme (1938) indique toujours : "Juxta hierosolymitanae ecclesiae antiquam consuetudinem".
(Selon l'antique coutume de l'Eglise de Jérusalem).
Le rit carme est proche du rit des Frères Précheurs et des Prémontrés. La célébration de la messe présente des différences dans la préparation des Dons, dans l'offertoire et les gestes liturgiques.
L'office des Heures conserve dans le "Bréviaire" ce que les frères Mineurs (dont découle la liturgie de la Cour Romaine, devenue l'usage dominant après le Concile de Trente) ont supprimé, plus une foule de textes particuliers. La dernière édition du Bréviaire a -hélas- adopté la répartition des psaumes réformée par le pape Pie X, qui brise largement le sens symbolique de l'office, mais conservé scrupuleusement les particularités et les textes antérieurs.
Dans quelle mesure cette liturgie ancienne et parfaitement légitime est-elle encore, ou à nouveau, célébrée ?
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