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23 octobre : Notre-Dame de la Sainte-Espérance (diocèse de Troyes)
par Alexandre 2017-10-22 20:21:22
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Statue de N.-D. de la Sainte-Espérance, église de Mesnil S.-Loup (Aube)


I. OFFICES ET MESSES PROPRES DU DIOCÈSE DE TROYES (1955)

Le 23 Octobre

NOTRE-DAME DE LA SAINTE-ESPÉRANCE

Tout comme à la fête du S. Nom de Marie (12 Sept.), à l'exception de ce qui suit.

Premières Vêpres
A Magnificat, ant. Sancta María, * succúrre míseris, juva pusillánimes, réfove flébiles, ora pro pópulo, intérveni pro clero, intercéde pro devóto femíneo sexu : séntiant omnes tuum juvámen, quicúmque célebrant tuam sanctam festivitátem.

Sainte Marie, secourez les pauvres, aidez les découragés, réconfortez les faibles, priez pour le peuple, intervenez pour le clergé, intercédez pour les femmes dévotes: que tous ressentent votre intervention, eux qui célèbrent votre sainte fête.

Oraison
Concéde, quǽsumus, omnípotens Deus, ut fidéles tui, qui sub sanctíssimæ Vírginis Maríæ Matris Sanctæ Spei validíssimo patrocínio lætántur ; ejus pia intercessióne, a cunctis malis liberéntur in terris, et ad gáudia ætérna perveníre mereántur in cælis. Per Dóminum.
Accordez-nous, nous vous en supplions, ô Dieu tout puissant, que vos fidèles se réjouissant en la très ferme protection de la très sainte Vierge Marie, Notre-Dame de la Sainte-Espérance, soient, par sa douce intercession, délivrés de tous les maux sur la terre et méritent d’arriver aux joies éternelles dans les cieux. Par Notre-Seigneur.


Église de Mesnil Saint-Loup (Aube)

Au second Nocturne

Sermo sancti Petri Damiáni Epíscopi
(Sermo 44, 1° de Nativitate B. M. V.; texte latin: PL 144, 736B.740 ; sermon non reconnu comme authentique par la récente édition du Corpus Christianorum – Continuatio mediaevalis, t. 57 [1983])

Lectio iv
De gáudiis properámus ad gáudia, et fervéntem stylum matéria facit ferventiórem. De Vírgine veniámus ad Vírginem. Bonum est nos hic esse, mélius immorári, óptimum permanére. Felíces angélici spíritus, qui beátæ Vírginis habent præséntiam ! Nos ínterim memóriam suavitátis ejus eructámus : illi præséntiam, nos memóriam. Sic si dulcis est memória, quid erit præséntia ? Et illi quidem, abundantióri rore divinitátis infúsi, Génitum et Genetrícem visióne mirábili contuéntur, Regis et Regínæ glória cumuláti. Nos vero quos carceráriæ mortalitátis ærúmna contórquet, memória páscimur, Scriptúris revelámur, et quod illi vident, nos légimus. Utinam véniat, qui nos in lucem repónat dies, ubi non légere líceat, sed vidére ! Interim consolémur nos suavitáte memóriæ, donec dulcédine præséntiæ satiémur.

Nous allons de joies en joies, et tout active que soit notre parole, le sujet la rend plus active encore. De la Vierge allons à la Vierge. Il nous est bon d’être ici, meilleur d’y séjourner, souverainement bon de nous y fixer. Heureux les saints Anges, qui jouissent de la présence de cette Vierge bienheureuse! Nous, cependant, nous exhalons le souvenir de sa suavité : à eux sa présence, à nous son souvenir. Si ce souvenir est déjà si doux, que sera sa présence? Les Anges, il est vrai, pénétrés de la rosée surabondante de la Divinité, considèrent dans une vision ravissante le Fils et la Mère, comblés qu’ils sont de la gloire du Roi et de la Reine. Pour nous, que la prison de la mortalité presse de ses dures étreintes, nous sommes nourris de ce souvenir, ranimés par les Écritures, et ce qu’ils voient, du moins nous le lisons. Oh ! vienne donc le jour qui nous fasse entrer dans la lumière, jour où il nous sera permis non plus de lire, mais de voir! En attendant, consolons-nous par la suavité de son souvenir, Jusqu’à ce que nous soyons rassasiés de la douceur de sa présence.

Lectio v
Virgo, Dei Génitrix, cujus pulchritúdinem sol et luna mirántur, súbveni, Dómina, clamántibus ad te júgiter. Revértere, revértere, Sunamítis ; revértere, revértere, ut intueámur te ! Tu benedícta et superbenedícta, revértere primum per natúram. Numquid quia ita deificáta, ita nostræ humanitátis oblíta es? Nequáquam, Dómina ; scis in quo discrímine nos relíqueris, ubi jáceant, quantum delínquant servi tui ! Non enim cónvenit tantæ misericórdiæ tantam misériam oblivísci, quia etsi súbtrahat glória, révocat natúra. Non enim ita memoráris justítiæ Dei solíus, ut misericórdiam non hábeas; neque ita es impassíbilis ut sis incompassíbilis. Natúram nostram habes, non áliam, et justum est ut de rore tantæ pietátis diffúsius infundámur. Revértere secúndo per poténtiam. Fecit in te magna qui potens est, et data est tibi omnis potéstas in cœlo et in terra. Nihil tibi impossíbile, cui possíbile est desperátos in spem beatitúdinis releváre. Quómodo enim ilia potéstas tuæ poténtiæ póterit obviáre, quæ de carne tua carnis suscépit oríginem ? Accédis enim ante illud áureum humánæ reconciliatiónis altáre, non solum rogans, sed ímperans ; Dómina, non ancílla.

Vierge, Mère de Dieu, ô vous dont le soleil et la lune admirent la beauté! secourez, ô Notre-Dame! ceux qui crient à vous sans relâche: Revenez, revenez, ô Sunamite : revenez, pour que nous vous voyions ! O vous, bénie, et plus que bénie! revenez d’abord par l’inclination de votre nature. Parce que vous êtes ainsi déifiée, auriez-vous donc oublié notre humanité? Nullemeut, ô Notre-Dame! vous savez dans quels périls vous nous avez laissés, comme sont abattus et combien défaillent vos serviteurs! Non, il ne convient point à une si grande miséricorde d’oublier une si grande misère, et si la gloire vous sépare de nous, la nature vous rappelle. Vous n’êtes point tellement pénétrée du souvenir de la seule justice de Dieu, que vous n’ayez plus de miséricorde, et vous n’êtes point tellement impassible, que vous soyez inaccessible à la compassion. Vous avez notre nature et non une autre, et il est juste que nous soyons plus abondamment abreuvés de la rosée d’une si grande miséricorde. Revenez encore par votre puissance. Celui qui est puissant a fait en vous de grandes choses, et toute puissance vous a été donnée au ciel et sur la terre. Rien ne vous est impossible, à vous, qui pouvez relever les désespérés à l’espérance de la béatitude. Comment, en effet, pourrait résister à votre puissance cette puissance qui a reçu de votre chair l’origine de sa chair? Oui, vous approchez de cet autel d’or de la réconciliation des hommes, non point seulement en priant, mais en commandant; vous êtes Dame, et non servante.

Lectio vi
Revértere tértio per amórem. Scio, Dómina, quia benigníssima es, et amas nos amóre invincíbili, quos in te et per te Fílius tuus et Deus tuus summa dilectióne diléxit. In mánibus tuis sunt thesáuri miseratiónum Dómini, et sola elécta es, cui grátia tanta concéditur. Absit ut cesset manus tua, cum occasiónem quæras salvándi míseros et misericórdiam effundéndi. Neque enim tua glória minúitur, sed augétur, cum pæniténtes ad véniam, justificáti ad glóriam assumúntur. Revértere ergo, Sunamítis, id est despécta, cujus ánimam pertransívit gládius, quæ fabri uxor appelláta fuísti. Ad quid ? Ut intueámur te. Summa glória est post Deum te vidére, adhærére tibi, et in tuæ protectiónis munímine demorári. Audi nos : nam et Fílius nihil negans honórat te, qui est Deus benedíctus in sǽcula sæculórum.

Revenez enfin par amour. Je sais, ô Dame! que vous êtes très bénigne, et que vous nous aimez d’un amour invincible, nous que votre Fils et votre Dieu a en vous et par vous aimés de la suprême dilection. En vos mains sont les trésors des miséricordes de Dieu, et de tous les élus, vous êtes la seule à qui soit octroyée semblable faveur. A Dieu ne plaise que votre main se retire, puisque vous cherchez l’occasion de sauver les misérables et de répandre la miséricorde. Loin d’être diminuée, votre gloire ne fait que s’accroître quand les pénitents sont appelés au pardon et les justes à la gloire. Revenez donc, ô Sunamite, c’est-à-dire humiliée, vous dont l’âme fut percée d’un glaive, vous qui fûtes appelée l’épouse d’un artisan! Revenez, et pourquoi? Pour que nous vous voyions. La gloire suprême est, après Dieu, de vous voir, de vous être attaché et de demeurer à l’ombre de votre protection. Écoutez-nous, car votre Fils vous honore en ne vous refusant rien, lui qui est Dieu, béni dans les siècles des siècles.



MESSE comme à la fête du S. Nom de Marie (12 Sept.), à l'exception de la collecte.

Oraison
Concéde, quǽsumus, omnípotens Deus, ut fidéles tui, qui sub sanctíssimæ Vírginis Maríæ Matris Sanctæ Spei validíssimo patrocínio lætántur ; ejus pia intercessióne, a cunctis malis liberéntur in terris, et ad gáudia ætérna perveníre mereántur in cælis. Per Dóminum.
Accordez-nous, nous vous en supplions, ô Dieu tout puissant, que vos fidèles se réjouissant en la très ferme protection de la très sainte Vierge Marie, Notre-Dame de la Sainte-Espérance, soient, par sa douce intercession, délivrés de tous les maux sur la terre et méritent d’arriver aux joies éternelles dans les cieux. Par Notre-Seigneur.


N.-D. de la Saint-Espérance, vue par le sculpteur Henri Charlier et surplombant la tombe de ce dernier (Mesnil-Saint-Loup, cimetière)

II. OFFICES ET MESSES PROPRES DU DIOCÈSE DE TROYES (1964)

Le 25 avril 1964, la S. Congrégation des Rites a approuvé le nouveau calendrier ainsi que les offices et messes propres du diocèse de Troyes conformes au Code des Rubriques de 1960 et à l’Instruction sur les calendriers particuliers de 1961. La fête de Notre-Dame de la Sainte-Espérance est une fête de 3e classe.

La messe est la même qu’auparavant et l’office est au commun des fêtes de la Sainte Vierge sous le rite de 3e classe, excepté ce qui suit :


A MATINES, leçons i et ii de l’Écriture occurrente.

Ex lítteris Encýclicis Pii Papæ duodécimi
Litt. enc. Fulgens corona diei 8 sept. 1953
(texte original latin : AAS 45 [1953], p. 584-585 ; traduction française : DC 50 [1953], col. 1286-1287)

Lectio iii
Quemádmodum matres omnes suavíssime afficiúntur, cum suórum filiórum vultum cernunt própriam ipsárum fáciem peculiári quadam similitúdine in se reférre, ita dulcíssima Mater nostra María nihil optátius habet, nihil iucúndius, quam cum eos videt, quos sub Cruce Nati in eius vicem suscépit fílios, sui ánimi lineaménta ornamentáque cogitándo, loquéndo, agendóque exprímere. Verum enim vero quæ píetas non ináne sit verbum, non fucáta religiónis spécies, non infírmus ac cadúcus uníus moménti afféctus, sed sincéra, sed vera, sed éfficax sit, ea procul dúbio nos omnes debet, pro nostra cuiúsque rerum conditióne, ad virtútem assequéndam advocáre. Si ígitur errátum est, in rectam redeúndum est viam; si obdúctæ fúere méntibus errórum ténebræ, quam primum discutiéndæ sunt luce veritátis; si mors, quæ vera mors est, occupávit ánimos, sitiénter actuoséque apprehendénda est vita; eam dícimus cæléstem vitam, quæ nescit occásum, cum a Iesu Christo proficiscátur. Hæc nos docet, ad hæc nos adhortátur Beáta Virgo María, dulcíssima Mater nostra, quæ nos profécto plus quam terrénæ omnes genetríces veráci caritáte díligit.

De la lettre encyclique [Fulgens corona] du pape Pie XII

De même que toutes les mères éprouvent une douce émotion à découvrir que le visage de leurs enfants reproduit par quelques ressemblances particulière leurs propres traits ; ainsi, Marie, notre très douce Mère, n’a pas de plus grand désir ni de plus grande joie que de voir ceux qu’aux pieds de la croix de son Fils elle accueillit à sa place comme enfants exprimer dans leurs pensées, leurs paroles et leurs actions, sa physionomie spirituelle avec ses qualités. Mais afin que cette piété, loin de se réduire à un vain mot, à une fausse apparence de religion ou à un sentiment superficiel et passager, soit sincère, vraie, efficace, elle doit sans aucun doute nous inciter tous, chacun selon notre condition, à tendre à la vertu. Si donc on s’est trompé, il faut revenir dans le droit chemin ; si les ténèbres de l’erreur ont obscurci les esprits, il faut au plus vite les dissiper par la lumière de la vérité ; si la mort, la vraie mort, a pris possession des âmes, il faut, avec un désir ardent et efficace, s’approcher de la vie, de cette vie céleste qui ne connaît pas de déclin, parce qu’elle vient de Jésus-Christ. Tels sont les enseignements et les exhortations de la Bienheureuse Vierge Marie, notre très douce Mère, qui plus que toutes les mères de la terre assurément, nous aime d’un véritable amour.


Oraison de la Messe.




Le R.me P. Emmanuel André osb, curé de Mesnil S.-Loup et instigateur de la dévotion à N.-D. de la Sainte-Espérance (1826-1903)

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