1/ Les prétendus « jansénistes » ont tous condamné unanimement ces propositions, se contentant d’en contester le fait. Il a fallu recourir à l’aide d’habiles théologiens (dont un certain Fénelon) pour inventer des faits dogmatiques et les prétendre « hérétiques » pour une simple querelle intellectuelle sur un ouvrage (que le Saint-Père n’avait d’ailleurs pas lu – et on peut le comprendre –). Parler d’une « tactique d'un assentiment purement extérieur, celui d'un religieux silence » est donc très malhonnête.
2/
(…) De la fréquente communion, qui tire les conséquences pratiques et morales de la doctrine janséniste
Le livre avait été salué quasi unanimement à sa parution sauf par certains jésuites. Il n’a rien à voir avec l’expression d’une prétendue <i>doctrine janséniste</i> (inexistante) mais avec ce qu’étaient les pratiques courantes des catholiques du XVIIe siècle. Rappelons le mot de Bérulle, peu soupçonnable de « jansénisme » : il faut «
induire les fidèles plus à la révérence qu’à la fréquence du sacrement d’eucharistie ».
Rappelons d’ailleurs que l’ouvrage fut examiné un an durant à Rome en 1645 et que son auteur en ressortit blanc comme neige.
Enfin, selon le témoignage de Besoigne dans son
Histoire de l’abbaye de Port-Royal : « Les messieurs communiaient les uns tous les quinze jours, les autres tous les huit jours ; d’autres tous les dimanches et toutes les fêtes, et quelquefois la semaine. Ils se confessaient assez souvent, et leurs directeurs furent successivement Singlin, Manguelein et Le Maître de Saci. »
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