Bonjour, AVV-VVK.

Dans son intervention d'à peu près une minute et trente secondes, le journaliste Francis Mayor recourt à un véritable sophisme ; je pense ici au sophisme selon lequel plus on s'affranchit des éléments indispensables à la conservation du catholicisme, dans la mesure où l'on considère A PRIORI que ces éléments ne sont pas avant tout indispensables et améliorables, mais sont seulement préjudiciables et démantelables, car "inadaptés" à l'homme et au monde contemporains, et plus on se met en mesure de conserver ce qui est essentiel au catholicisme, ou de conserver ce qui fait l'essentiel du catholicisme.

Grâce à cette vidéo, nous avons une preuve de plus du fait que l'herméneutique du renouveau SANS la continuité n'est pas avant tout d'inspiration soixante-huitarde, mais est bel et bien d'inspiration pré-conciliaire : en 1963, officiellement, il n'est pas encore pleinement question de ce qu'il y a de plus rupturiste dans le Concile Vatican II.

Voici l'autre procédé auquel recourt le même journaliste, Francis Mayor : la ridiculisation de l'adversaire ; je vous laisse le soin d'apprécier son allusion au fait que, d'après lui, les adversaires de sa vision des choses ne sont pas avant tout des catholiques conservateurs ou traditionnels, mais sont seulement des catholiques nostalgiques ou passéistes.

Voici qui est ce journaliste :

Ici.

Bonne journée.

Scrutator.

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