La théorie du réchauffement climatique d’origine humaine est de plus en plus contestée. Quelques exemples :

– une “Oregon petition” contestant les conclusions du GIEC a reçu ces dernières années l’approbation de plus de 32.000 universitaires, scientifiques et titulaires du Prix Nobel, mais les médias n’en ont apparemment pas entendu parler ;

– Patrick Moore, co-fondateur de Green Peace, estime que “l’état actuel de la science ne permet pas à l’homme de prévoir les changements de température à l’échelle mondiale” ;

– une étude franco-britannique publiée en 2015 par la revue Nature soutient que la fonte des glaces de l’Antarctique n’aboutira certainement pas à la montée des eaux de 50 cm annoncée par le GIEC ;

– le météorologiste Christ Landsea a démissionné du GIEC en 2005, dénonçant les “objectifs préconçus” de l’organisation ; pour lui, le réchauffement du climat n’a que peu d’influence sur les phénomènes cycloniques, et les statistiques lui donnent aujourd’hui raison ;

– Phil Jones, considéré par les écologistes comme le plus important des partisans du réchauffement avant 2009, affirme qu’il n’y en a plus depuis une vingtaine d’années, et ce alors que les émissions de gaz à effet de serre n’ont jamais été aussi considérables ;

– Le climatologue allemand Hans von Storch est arrivé à la même conclusion, et il s’en est expliqué en 2015 dans le magazine Der Spiegel : “Jusqu’à présent, personne n’a pu apporter une réponse définitive à la question de la pause apparente du changement climatique. Nous sommes en face d’une énigme. Les émissions récentes de CO2 ont augmenté de manière plus aiguë encore que nous le craignions. Par conséquent, selon la plupart de modèles du climat, nous aurions dû voir les températures augmenter d’environ 0,25°C au cours de ces dix dernières années. Il n’en a rien été.”

Il est significatif que, comme plusieurs de ses confrères cités plus haut, il ne conteste pas la possibilité d’un réchauffement d’origine humaine, mais il reproche aux alarmistes de se croire infaillibles, perdant ainsi “l’avantage le plus important que nous ayons en tant que scientifiques, la confiance du public”.

Le rôle de l’Église n’est pas d’approuver les théories écologistes sous l’angle scientifique, mais plutôt d’examiner en quoi elles sont compatibles avec l’enseignement du Christ.

V.
 

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