"Et rappelez-vous encore que je ne me suis pas refusé Moi-même à Judas de Kériot lui-même... Le Prêtre doit, par tous les moyens, chercher à sauver. Et que prédomine l’amour, toujours, parmi les moyens employés pour sauver. Pensez que je n’ai pas ignoré l’horreur de Judas... Mais j’ai, en surmontant toute répugnance, traité le malheureux comme j’ai traité Jean. À vous.., à vous sera souvent épargnée l’amertume de savoir que tout est inutile pour sauver un disciple aimé... Et vous pourrez donc agir sans la lassitude qui vous prend quand vous savez que tout est inutile... On doit travailler même alors.., toujours.., jusqu’à ce que tout soit accompli...
"Mais tu souffres, Seigneur ! ? ! Oh ! je ne croyais pas que tu puisses souffrir désormais ! Tu souffres encore pour Judas ! Oublie-le, Seigneur !" crie Jean qui n’a pas détourné son regard de son Seigneur.
Jésus ouvre les bras dans son geste habituel de confirmation résignée d’un fait pénible, et il dit : "C’est ainsi... Judas a été et il est la douleur la plus grande dans la mer de mes douleurs. C’est la douleur qui reste... Les autres douleurs ont pris fin avec la fin du Sacrifice. Mais celle-là reste. Je l’ai aimé. Je me suis consumé Moi-même dans mon effort pour le sauver... J’ai pu ouvrir les portes des Limbes et en tirer les justes, j’ai pu ouvrir les portes du Purgatoire et en tirer ceux qui se purifiaient. Mais le lieu d’horreur était fermé sur lui. Pour lui, ma mort a été inutile."
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Maria Valtorta, Tome 10, chap. 20
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