S. Augustin traite de la symétrie, de l'harmonie sonore et visuelle dans le "De Musica", Liv.VI, ch. 16, n° 38. Il donne le qualificatif de "saprophile" d'après les grecs aux amoureux de la laideur :
"Certains que les grecs appellent vulgairement saprophiles paraissent aimer les choses laides.../...Les choses belles plaisent par leur harmonie dans laquelle nous recherchons l'égalité; car on ne la trouve pas seulement dans les mouvements des corps, mais aussi dans les formes visibles où l'on place plus couramment la beauté. Y a-t-il autre chose qu'une harmonieuse égalité quand les membres se répondent deux à deux, les semblables aux semblables, et que ceux qui sont seuls tiennent le milieu pour que, de chaque coté, des espaces égaux soient obtenus."
Et ailleurs : (ch. 17 n° 56) "L'harmonie commence par l'unité, elle tire sa beauté de l'égalité et de la symétrie, et l'ordre en est l'union". 'De Musica, Bibliothèque augustinienne, VII. Dialogues philosophiques, IV la Musique, trad. Guy Finaert et FJ Thonnard, Desclée 1947)
La dissymétrie observée dans la décoration de beaucoup d'églises répond exactement à la dysharmonie de la plupart des chants pseudo-liturgiques inconvenants.
Les saprophiles sont à l'œuvre...

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