Je dois bien dire que je ne suis pas tout à fait certain d'avoir bien compris votre première phrase.
Il existe effectivement une grave responsabilité des pasteurs dans la confusion que révèle l'avalanche de prises de positions (presque à sens unique) dont La Croix notamment accable ses lecteurs. Au-delà du choix qui est fait, qui est ce qu'il est, mais que je peux concevoir sereinement sans l'approuver, c'est l'argumentation mobilisée qui est effarante, parce qu'elle témoigne d'une redéfinition du christianisme, au sens le plus littéral : on assigne à la foi chrétienne un nouvel ordre de fins.
Dans le cas de Charlotte, la substitution d'une fin en elle-même strictement naturelle et temporelle à la fin surnaturelle de la foi et de la vie chrétiennes va jusqu'à la conduire à envisager la négation de cette dernière par ses propres enfants comme un problème d'une importance somme toute très secondaire.
Et c'est ici qu'intervient la responsabilité des pasteurs, qui très souvent ont non seulement négligé de former les consciences, mais aussi, tout simplement, ont manqué à leur devoir de les éclairer par la prédication persévérante des dogmes de notre foi.
Peregrinus
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