Vous dites évolution, je dis changement, pour enlever le consensus qui pense progrès dans le mot évolution.

Si les lois, laissées par Dieu, qui vient en second devant la liberté de l'homme, dans son coeur comme dans ses lois, dérapent, en quoi devons-nous nous inquiéter, perdre notre tranquillité en Dieu ?

Les pharisiens n'ont-ils pas dérapé, outil qui a accompli les prophéties de Dieu, et le salut des fils de Dieu qui ont ainsi la voie de vie.

Ceux qui n'ont pas les mêmes re-Pères ne verront-ils pas mieux l'écart entre ce qui est juste, naturel, droit et ce que les hommes se fabriquent pour s'encadrer ?

L'Apocapypse nous révèle ce qui sera, et cela finit bien... nonobstant les prétentions des ignares ou des refuseurs de Dieu.


Donc, ce qui est "acquis" dans un système sans Dieu m'est égal, largement, et m'éloigne même de plus en plus de ces bavardages qui éloignent nos âmes de la claire Lumière qui est Dieu. Et, si je suis catholique, c'est aussi pour la prudence, c'est à dire pour monter et avoir une vue d'en-haut de ce qui se grouille sur terre. Car la terre n'est pas perenne, tout va y mourir, muter, comme le grain : sinon, pas de vie hors du temps, pas de vie spacieuse dans l'immensité. Ne nous riquiquisons pas !

Je ne veux pas de ces bouts de verroteries du Diable que sont de prétendus acquis, par de soi-disants légiféreurs qui sociétisent sans Dieu, sans Tout Dieu, et pas seulement les petits bouts qui les arrangent (ne les dérangent pas), ces gens qui se disent rangés, dans de petites boîtes limitées.

Voilà pourquoi les réactions passionnées, insistantes de catholiques sur les faits de politique m'étonnent toujours : je les plains de rester coincés dedans.

Quand un charisme de gestion sociale, d'administration civile est mis par Dieu, que cet homme assume sa mission, il est né pour cela, pour servir là ses frères, mais sinon, ... c'est de l'éloignement bavard de Café du Commerce. Notre tâche d'enseigner aux enfants à voir ce qu'il est de ce monde ne demande pas de passer des heures à en supputer, discourir...

Et de penser qu'on n'a pas le temps de méditer, de faire oraison ... méthode autrement salvatrice.

Mais je reste ahurie de ce qu'on pense que forcément la dérive des lois oblige une conscience à déraper loin de Dieu... Plus les chimies envahissent notre nourriture plus il est visible et sain de se nourrir avec son potager, ou ceux des voisins qui vendent leurs récoltes.
Ainsi n'en sera-t-il pas de ces politiques inutiles, et inutilement conspués par les chrétiens ?

Glycéra

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