Je ne suis pas très bon en mathématiques mais, si mes calculs sont bons, au moment où j'écris ces lignes (le 9 février 2016), le Pape François a exercé - depuis son élection le 13 mars 2013 - le Souverain Pontificat pendant 841 jours. Or, j'ai relaté 6 journées spécifiques où le Pape a vénéré publiquement des reliques. Il s'agit de 6 jours sur 841. Je ne vois pas comment vous pouvez dire que je m'attarde aux dévotions quotidiennes du Pape.

Dans un deuxième temps, le culte des reliques est un sujet très important puisqu'il est connexe avec plusieurs vérités de foi, en particulier cet article du Credo : la communion des saints. À l'heure où plusieurs personnes s'inquiètent des célébrations entourant le 500e anniversaire de la réforme protestante (qui rejeta le culte des reliques), il est très rassurant de voir que Notre Saint-Père le Pape François n'a aucunement l'intention de transiger sur cet élément distinctif de la vraie foi, pas plus que sur la question des indulgences d'ailleurs que le Pape a, entre autre, accordées à ceux qui vénéraient les reliques des saints Louis et Zélie Martin !

Enfin, "l'effet de rejet" que vous évoquez n'a rien à voir avec mes messages mais trouve plutôt son origine dans ce que nous pouvons appeler le "complexe antiromain". Le Cardinal Balthasar, dans une lettre écrite la veille de sa mort, avait bien résumé ce phénomène de la façon suivante :

"Mais ne voyez-vous pas que Mgr Lefebvre et ses adversaires libéraux sont liés par le même complexe antiromain et que rien de ce qui vient de Rome ne pourra "réconcilier" ? Il manque la foi à l'Évangile, "sans glose", des deux côtés." (H.U. von Balthasar, Le complexe antiromain, Essai sur les structures ecclésiales, Médiaspaul, p. 25)

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