que l'on a beaucoup oublié, dans les milieux catholiques (au moins non tradi) certaines pratiques contraignantes.
C'est le cas en particulier de jeûne de carême ou du vendredi qui n'est guère plus pratiqué que par une frange infime des fidèles. Vu de l'extérieur, on ne voit donc pas les catholiques se priver de grand chose.
Les confessions ne donnent plus non plus lieu à pénitences dans la plupart des églises (non tradi, toujours).
On peut penser que la communion systématique, ajoutée au relâchement de la pratique du jeûne à la sortie des privations de la guerre, ont fait partie des causes qui ont amené à cette situation. Aucune de ces décisions, pourtant, n'était véritablement coupable dans le contexte où elle a été prise. Mais elles ont, à mon sens, participé à cet affadissement de l'expression de la foi.
Cela étant, je ne suis pas certain que cela soit cantonné au catholicisme. On peut trouver la même chose chez les musulmans (qui boivent de l'alcool ou ne font pas leurs prières cinq fois par jour) ou chez les juifs (qui cuisinent le jour de chabbat ou mangent du porc).
Seulement, ceux qui respectent les interdits le font souvent avec ostentation dans ces religions (difficile d'oublier qu'un musulman pratiquant jeune dans les journées du ramadan ou que les juifs orthodoxes n'utilisent pas l'électricité pendant chabbat).
Au contraire, dans le catholicisme, il y a une tendance à ne pas montrer les sacrifices que l'on fait (on se parfume la tête quand on jeûne, la main droite de doit pas savoir ce que fait la main gauche quand on donne aux pauvres). Ce manque d'ostentation fait encore plus contraste dans une société ou ces pratiques se raréfient et où les pratiques d'autres religions sont plus visibles.
Thomas
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