Dans le langage courant, et peut-être un peu sous l'influence de ceux qui voudraient que l'Eglise cesse d'être missionnaire, le mot prosélytisme a pris une connotation très négative.

Du coup, toute volonté de vouloir convertir son prochain, de lui faire partager la vérité que (sans mérite de notre part, mais par la grâce de Dieu) nous avons découvert (cf. André à son frère Simon : "Nous avons trouvé le Messie") est stigmatisée par la bien-pensance pharisaïque du politiquement correct.

Il faut donc être prudent avec ce mot (et si possible l'éviter).

Souvent, les querelles viennent d'un simple désaccord, pas explicité, sur la définition d'un mot.

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