La contraception, qui attaque l'ordre de la création et le lien posé par Dieu entre sexualité et procréation, est, comme l'enseigne l'Eglise, un acte gravement désordonné.
La deuxième citation est indiscutable : la contraception mène à l'avortement.
En revanche, cet argument fondant une gravité supposée plus grande de la contraception par rapport à l'avortement semble à première vue (d'après ce qui en est cité) peu convaincante...
Comment juger si Dieu "voulait voir venir au monde" un enfant ? Dieu nous connaît depuis l'éternité mais y a-t-il pour chaque homme une sorte de pré-conception divine que l'homme peut accomplir ou non ?
Quid du célibat choisi ou d'une méthode naturelle de régulation des naissance ? N'y a-t-il pas un choix impliquant la non-naissance d'un enfant qui aurait pu naître ?
Les Dix Commandement créent des obligations envers notre prochain. Celui qui n'existe pas encore et pourrait ne jamais exister est-il déjà notre prochain ou n'en est-il que la potentialité ?
Avant d'avoir lu la lettre, mon premier mouvement est celui de la circonspection.
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