Il n'y a que 7 réactions sur le forum de La Croix sur cet article publié il y a trois jours...
Certaines sont dhimmies, d'autres heureusement réalistes.
Par exemple :
De : Christine 24/6/14 - 18 h 28
La naïveté des Occidentaux commence à être lassante et à friser l'inconscience. Etant proche de nombreux chrétiens orientaux qui ont appris à vivre depuis des générations en pays musulman et très engagée dans le dialogue interreligieux depuis de nombreuses années, je constate malheureusement que le discours du père Peter Madros, auquel votre article fait référence est loin de ne "pas être le plus répandu". En fait, ce serait plutôt l'inverse. Seuls les islamologues en chambre et les musulmans enclins au dialogue interreligieux, mais qui se trouvent être très marginalisés dans leur propre communauté à cause de cet engagement, tiennent des propos similaires à ceux du père Felix Körner. Ce n'est pas rendre service au dialogue interreligieux que d'agir de la sorte. Car alors nous construisons une relation qui tient de la chimère puisqu'elle ne s'adresse qu'à ce que nous aimerions que soient les musulmans au lieu de tenir compte de la majorité des musulmans tels qu'ils sont véritablement. J'attends par là, ni extrémistes, ni versés dans le dialogue interreligieux (où ils sont très très peu engagés). J'enseigne en Belgique. Je compte parmi mes élèves un certain nombre de musulmans qui sont nés en Belgique de parents, pour la plupart, eux-mêmes nés en Belgique. Ils correspondent au profil type du musulman de troisième génération. Quelle n'est pas ma tristesse de constater que même les plus jeunes d'entre eux savent ce qu'est la "guerre des ventres" et qu'ils s'en réjouissent. Pour ceux qui ignoreraient de quoi il s'agit, "la guerre des ventres" consiste à gagner démocratiquement un pays à l'islam par le simple fait de la majorité numérique que les musulmans sont convaincus d'atteindre dans quelques années grâce au taux de natalité qui se trouve être supérieur en Occident dans les familles musulmanes. Le dialogue interreligieux mais surtout le savoir-vivre ensemble est fondamental. Seul ce type de rapprochement appuyé sur une éducation à la diversité et un enseignement du respect de l'autre nous permettront de construire ensemble des ponts entre nos religions. Mais, par pitié, cessons de croire que les musulmans sont ce que nous aimerions qu'ils soient. Il n'y a rien de plus insultant à leur égard et rien de moins dangereux pour nos sociétés.
De : claude duranaz 24/6/14 - 18 h 00
Ce que dit le Père Felix Körner n'est pas exact.
S'il est vrai que "incroyant" désigne chez les musulmans celui qui ne croit pas au Dieu unique, il faut ajouter que, pour un musulman, la croyance en la Ste Trinité exclut la croyance au Dieu unique, et donc, que le chrétien est un incroyant.
De : nif 23/6/14 - 18 h 32
Tournons la question dans l'autre sens : pourquoi alors, si cela n'a aucune importance dans cette volonté commune de prier pour la paix, avoir retiré la fin de la sourate dans le texte officiel?
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