Chers liseurs,
L'histoire de Vincent Lambert est assez tragique pour ne pas en rajouter dans la surenchère verbale et respecter les proches, tous les proches.
Les parents de Vincent sont admirables de dignité,pas un mot de haine, un amour de leur fils, un respect absolu de la vie.
Mais il ne s'agit pas de jeter des pierres à son épouse qui est venu à son chevet tous les jours pendant des années,qui lui a témoigné un amour humble, discret,quotidien;peut-être n'a t-elle pas été accompagnée par les bonnes personnes,en tout cas il ne s'agit pas de la juger ou parler remariage.
je me permets d'intervenir car je suis un peu choqué par certains propos qui sont l'exact pendant des amis de JL Roméro.
Il faut condamner la décision du conseil d'état de toute nos forces car elle entrainera des suites très dangereuses par la suite,mais il faut le faire avec prudence,intelligence et raison.
Il y a le principe du respect de la vie et il y a le concret et le quotidien du handicap lourd, des personnes en état végétatif ou pauci-relationnelles, le quotidien des maladies neuro-dégénératives, des personnes en Alzheimer profond...la misère humaine est sans fond,la dignité ne se perd par car elle nous vient de Dieu mais dans un société sans Dieu et sans décence commune, le combat pour la dignité oblige les chrétiens à l'exemplarité.
Savez-vous que dans certaines maisons de retraite il n'y a que deux aide-soignante pour 50 personnes pour toute la nuit,qu'une toilette doit se faire en moins de 10 minutes etc...
savez-vous que certaines personnes lourdement handicapées, et parfois lourdement médicalisées,sont renvoyés dans leur famille car il n'y a pas de centre adaptée?
Il ne s'agit pas de s'apitoyer mais si les conditions de prise en charge des personnes les plus vulnérables étaient respectées, la question de l'euthanasie serait une question mineure.
Il faut défendre les principes, toujours,ne pas transiger, mais nous devons le faire sans écraser les familles ou les personnes qui ne les comprennent pas.
Il faut être proche,être présent car, et c'est le papa qui parle, il est des nuits de doutes et d'incertitudes terribles,où l'on peut perdre son humanité devant la souffrance de son enfant,et l'on attend juste une main tendue.
si vous saviez comme cela fait mail d'être "viré" par de bonnes chrétiennes de la rue du Bac parce que vous avez l'outrecuidance d'amener votre enfant aux pieds de la sainte Vierge et qu'il crie non parce qu'il est mal élevé mais parce qu'il est handicapé.
je n'aime pas le mélodrame ni même m'étaler mais parfois j'ai envie de dire aux bons catholiques:ayez quelques échantillons de ce que vous prêchez...
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