M. l'abbé Jacques Laguérie dans la présentation d'un ouvrage sur l'abbé Coache (1) écrivait :
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« Dans l'euphorie générale qui accompagna le Concile (1962-1965), il ne faisait pas bon voir clair. D'entrée de jeu les éventuels "prophètes de malheur" avaient été vilipendés en haut lieu et gare à celui qui aurait émis quelque doute sur l'harmonie des lendemains qui promettaient de chanter très fort. Son sort était celui du prophète Michée qui seul fut frappé, mis en prison et au pain sec et à l'eau d'affliction pour avoir refusé de faire chorus avec les quatre cents faux prophètes qui annonçaient la victoire à Achab (II Chrono XVIII 4-27)...
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Monsieur l'abbé Coache fut un héros discret, infatigable et particulièrement efficace de ce combat pour la survie de la foi catholique dans cette apostasie sans précédent, accélérée par ce Concile dans lequel Mgr Lefebvre voyait une troisième guerre mondiale, de loin la plus meurtrière. »
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On peut noter dans l'hommage rendu à ce combattant méritant qui fût l'abbé Coache une réalité qui est perdue de vue par certains aujourd'hui.
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A savoir dans la crise qui atteint l’Église ce qui est en jeu est la survie de la foi catholique dont le Concile Vatican II tout en n'étant pas exclusivement responsable de ce mouvement d'apostasie est certainement l’accélérateur et si la FSSPX grâce à son fondateur a une place privilégiée dans la résistance au désastre elle n'est pas la seule ni la première à le faire.
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Les jeunes générations de traditionalistes peuvent retirer un grand profit de la connaissance des prêtres et laïcs que furent les pionniers dans ce combat pour la survie de la foi.
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(1) « L’abbé Louis Coache. Le combat pour la foi » - TERRIEN (Jacques) - PAYS ET TERROIRS (EDITIONS) – 2010
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