C'était une tradition héritée des premiers patriarches : "il fut enseveli avec ses pères", ses ancêtres (voir le début de la Bible).
Elle laisse les forces naturelles agir pour dégrader le corps lentement ; il reste toujours un petit quelque chose, le squelette.
Cela symbolise bien la foi en la vie de l'Au-delà, voire la résurrection : les morts sortiront des tombeaux....
Mais c'est juste une question de symbole.
Puis au 18° - 19° siècles, les athées ont fait de la crémation le symbole de leur conviction qu'il n'y a rien après la mort : c'est pourquoi l'Eglise l'a interdit.
De nos jours, vu l'éclatement des sociétés, apparaissent des éléments qu'il faut prendre en compte : les tombes abandonnées, le manque de place réel dans certaines villes-états (genre Hong-Kong, Singapour...).
C'est pourquoi l'Eglise met une restriction :
Can. 1184 – § 1. Doivent être privés des funérailles ecclésiastiques, à moins qu’ils n’aient donné quelque signe de pénitence avant leur mort : 1 les apostats, hérétiques et schismatiques notoires ; 2 les personnes qui auraient choisi l’incinération de leur propre corps pour des raisons contraires à la foi chrétienne ; 3 les autres pécheurs manifestes, auxquels les funérailles ecclésiastiques ne peuvent être accordées sans scandale public des fidèles.
§ 2. Si quelque doute surgit, l’Ordinaire du lieu, au jugement duquel il faudra s’en tenir, sera consulté.
Can. 1185 – Toute messe d’obsèques doit être aussi refusée à la personne exclue des funérailles ecclésiastiques.
Reste à connaître les motifs.
Soutenir le Forum Catholique dans son entretien, c'est possible. Soit à l'aide d'un virement mensuel soit par le biais d'un soutien ponctuel.
Rendez-vous sur la page dédiée en cliquant ici.
D'avance, merci !