Publié le 28/11/2013 sur l'Est Eclair

Bar-sur-Aube - des travaux vont être effectués pour tenter de sécuriser l’édifice pour les cinq prochaines années. Du rafistolage en espérant une solution pérenne.

Gagner du temps en espérant trouver une solution. Voilà la démarche entreprise par les architectes des bâtiments de France en lien avec la municipalité de Bar-sur-Aube. Avant le début de l’hiver, un nouveau chantier de rafistolage de l’église Saint-Maclou va devoir être lancé. L’objectif est simple : sécuriser au maximum l’édifice religieux pour les cinq prochaines années dans l’attente d’une issue favorable.

Toujours à vendre

Susceptible de s’écrouler sur elle-même ou de basculer à tout moment, l’église Saint-Maclou va voir certains de ses étais être changés : « L’objectif est surtout de mettre l’édifice hors d’eau, pour éviter les infiltrations qui fragilisent la structure » souligne le maire René Gaudot. « L’édifice bouge énormément. Il prend la forme d’un « X ». Le sommet s’ouvre et menace de s’effondrer » rapporte Jean-Philippe Cauquelin, architecte des bâtiments de France.

Une étude architecturale de la structure doit être rendue en mars prochain. Un bilan sanitaire et technique qui servira de base de travail aux responsables élus lors de la prochaine mandature : « D’ici 5 ans, il faudra qu’une solution soit trouvée » ajoutent les observateurs.

Mais, comme bien souvent, la clé du sauvetage de la structure repose sur le financement : « Le problème, c’est qu’il faut quatre millions pour l’empêcher de tomber, quatre millions pour la restaurer et quatre millions pour la transformer. Mettre 10 à 12 millions d’euros sur cette opération, c’est énorme » rappelait, il y a un an, René Gaudot. Si aucune solution n’est trouvée, l’édifice, classé monument historique, pourrait être définitivement démoli.

En attendant, Saint-Maclou est toujours à vendre. Mise à prix : un euro.

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