Rebonjour,

L'occasion m'est donnée de préciser qu'il y a des Sans Doctrine Fixe qui font subir une absence de doctrine fixe ou des carences en doctrine fixe, et non, comme je l'ai écrit rapidement ce midi, une absence ou des carences "en SDF".

A mon sens, le combat à mener, car il s'agit bien d'un combat, est le combat qu'il devrait y avoir entre le catholiquement chrétien et le religieusement correct ; celui-ci n'est pas imaginaire, et est même susceptible de devenir hégémonique, y compris au sein même de l'Eglise.

Voici, à mes yeux, deux des caractéristiques fondamentales du religieusement correct :

- un permissivisme "personnaliste" : dans ce cadre de pensée, ce qui importe, ce n'est pas ce qui est prescrit à la personne, pour son vrai bien, par l'Eglise, c'est ce qui est permis à la personne, par sa conscience, et par l'Etat, celui-ci faisant en sorte qu'il puisse y avoir au moins un ou plusieurs opérateurs, sur le marché du croire ;

- un perspectivisme "sensibiliste" : ce qui importe, ce n'est pas que le croyant soit en situation intérieure d'adhésion au dispositif doctrinal ecclésial, c'est qu'il soit en situation intérieure d'adhésion à SA perspective religieuse personnelle, à SA sensibilité spirituelle personnelle.

Le Pape François sera-t-il à la fois capable et désireux de mener le combat contre le "religieusement correct" ?

Bon après-midi.

Scrutator.

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