ou, selon l’usage, de s’approcher avec les bras croisés sur la poitrine afin de recevoir une bénédiction sur le front.

C'est une pratique récente et donc pas "un usage".

Je trouve par ailleurs que cette pratique a plusieurs inconvénients :
- Elle rend la communion toujours aussi longue car si les "non-communiants" restaient à leur place, cela irait plus vite.
- Cela affaiblit le sacrement de communion, à la fois en proposant une démarche alternative mais confondue au groupe des communiants, rendant ainsi moins vif le désir de communion et minimisant de ce fait la communion de désir.
- Cela est aussi l'occasion pour les familles d'aller faire bénir leur progéniture, ce qui allonge d'autant la communion.
- Cela crée une confusion entre bénédiction et communion.
- Dans les Messes NOM, on en arrive même à ce que les laïcs qui donnent la communion bénissent les "non-communiants"; on se demande en vertu de quel privilège.

Pour contenter tout le monde, on pourrait peut-être envisager deux processions parallèle : l'une à une chapelle pour les bénédictions; l'autre au banc de communion pour le St Sacrement.

Leopardi

     

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