Une idée qui m'est venue récemment, en passant devant Notre-Dame de Paris :

Ne pouvant m'empêcher de penser au suicide de Dominique Venner en ces lieux, et à l'idée que ce courant païen auquel il appartenait est en fait mortifère, ne débouchant sur rien, n'étant qu'un pur intellectualisme, je me suis tout d'un coup rappelé du roman de l'écrivain russe Elena Tchoudinova La mosquée Notre-Dame de Paris, année 2048.

Dans ce roman d'anticipation dont le titre semble manifestement un clin d'oeil au Notre-Dame de Paris de Victor Hugo et pour la date de 2048 un autre à 1984 d'Orwell, les derniers des catholiques luttent au côté des derniers des athées contre le pouvoir politico-religieux musulman qui a imposé la sharia. L'islam en effet s'est imposé finalement à la France et une bonne partie de l'Europe, par la loi du nombre, alliée à la tiédeur des catholiques officiels et aux contradictions du camp laïcard et antiraciste, dévoré par sa créature devenue incontrôlable...

A la fin, un jeune prêtre catholique, et donc traditionnaliste (l'Eglise de Vatican II s'est effondrée d'elle-même...), célèbre une dernière messe dans la mosquée ancienne cathédrale, que les résistants ont réussi à prendre pour quelques heures, tandis que l'armée islamique livre de durs combats pour en reprendre le contrôle.

Les résistants ont décidé de la dynamiter, pour qu'elle ne soit plus profanée par le hurlement du muezzin et les salamecks des barbus, et le prêtre sait qu'en restant, il va disparaître avec l'édifice, tel Samson chez les Philistins.

Mais il décide malgré tout de dire sa messe, dans une sorte de sacrifice expiatoire...(désolé de déflorer un peu la fin pour ceux qui voudraient le lire, mais c'est pour la bonne cause !)

Dominique Venner a mon avis a forcément lu ce roman, publié en Russie en 2005, édité trois ans plus tard en France aux éditions Tatamis.

Cela l'a-t-il inspiré dans le choix de sa scène de suicide ?