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3 sept. : S. Pie X, pape et confesseur (Bréviaire Romain)
par Alexandre 2013-09-02 20:53:35
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Le 3 Septembre

S. PIE X, PAPE ET CONFESSEUR

Deuxième Nocturne

Leçon iv
Le pape Pie X, nommé auparavant Joseph Sarto, naquit dans le village de Riese en Vénétie, de parents modestes, mais remarquables par leur honnêteté et leur piété [2 juin 1835]. Inscrit parmi les étudiants au séminaire de Padoue, il fit de tels progrès en piété et en connaissances qu’il fut un exemple pour ses condisciples et un sujet d’admiration pour ses professeurs. Après son ordination sacerdotale [18 sept. 1858], il a exercé pendant plusieurs années, d’abord comme vicaire à Tombolo, puis comme curé à Salzano [1867]. Dans ces fonctions, il s’illustra par une charité, un zèle sacerdotal et une sainteté de vie tels que l’évêque de Trévise le nomma chanoine de sa cathédrale, chancelier de la Curie épiscopale, et directeur spirituel du Séminaire diocésain [1875]. Ayant admirablement rempli ces charges, il fut nommé évêque de Mantoue [10-20 nov. 1884] par Léon XIII, qui l’estimait beaucoup.

Leçon v
Ne négligeant aucune des tâches d’un bon pasteur, il s’appliqua notamment à former les jeunes hommes appelés au sacerdoce et à favoriser le développement des associations pieuses et de la beauté et de la dignité du culte divin. Il ne cessa pas de proclamer haut et fort les préceptes sur lesquels repose la cité chrétienne, et, alors qu’il menait lui-même une vie pauvre, il ne manqua jamais de venir en aide aux nécessiteux. Tant de mérites prêchant en sa faveur, il fut créé cardinal et promu patriarche de Venise [12-15 juin 1893]. Après la mort du pape Léon XIII, lorsque les votes du Collège des cardinaux commencèrent à se porter massivement sur son nom, il tenta vainement, avec force supplications et larmes, d’écarter de lui un si lourd fardeau. Enfin, cédant aux encouragements persuasifs des autres cardinaux, il dit : «J’accepte comme une croix» [4 août 1903]. Ainsi, avec résignation mais aussi beaucoup de courage, il reçut la charge suprême du souverain pontificat comme une croix offerte par Dieu.

Leçon vi
Élevé sur la Chaire de Pierre, il ne changea rien à son mode de vie antérieur. Il brillait surtout par son humilité, sa simplicité et sa pauvreté, au point qu’il a pu écrire dans son dernier testament: «Pauvre je suis né, pauvre j’ai vécu, pauvre je veux mourir». Son humilité, cependant, nourrissait sa force d’âme, lorsque la gloire de Dieu, la liberté de la sainte Église et le salut des âmes étaient en cause. Cet homme au tempérament passionné et ferme dans ses intentions gouverna l’Église avec vigueur, au milieu des tempêtes du vingtième siècle commençant et la dota d’institutions remarquables. Il rétablit la musique sacrée dans sa splendeur originelle et sa dignité; il établit à Rome le principal centre d’étude de la Bible; il réforma la Curie romaine avec beaucoup de sagesse; il restaura les lois concernant l’enseignement des fidèles par le catéchisme; il introduisit la coutume de la réception plus fréquente et même quotidienne de la sainte Eucharistie, et permit sa réception par les enfants dès l’âge de raison; il a promu avec zèle la croissance de l’Action Catholique; il pourvut à une solide formation des clercs et augmenté le nombre de séminaires dans diverses régions; il encouragea chaque prêtre dans la pratique de la vie intérieure. Il réunit les lois de l’Église en un seul volume; il a condamné et supprimé ces erreurs ô combien pernicieuses que l’on nomme modernisme; il a aboli la coutume du véto civil lors de l’élection du souverain pontife. Enfin, usé par le labeur et brisé de chagrin par la guerre qui commençait en Europe, il s’envola vers la récompense céleste le 20 août 1914. La réputation de sa sainteté et les miracles qu’il a opérés ayant été connus dans le monde entier, le pape Pie XII, sous les applaudissements de tous, le porta au nombre des Saints [29 mai 1954].

Pour cette fête simplifiée (ou Bréviaire 1961):

Leçon ix (ou iii)
Le Pape Pie X, nommé auparavant Joseph Sarto, naquit dans un village de Vénétie, appelé Riese [2 juin 1935]. Il fut admis comme élève au séminaire de Padoue et ordonné prêtre [20 sept. 1858]; vicaire à Tombolo, puis curé de Salzano [1867], ensuite chanoine à Trévise et chancelier de la Curie épiscopale [1875], il se distingua par une telle sainteté que Léon XIII le mit à la tête de l’Église de Mantoue [1884]. Ne négligeant aucun des devoirs du bon pasteur, il se préoccupa vivement de la bonne formation de la jeunesse appelée à l’héritage du Seigneur; il favorisa la splendeur du culte divin et le développement des associations pieuses; il soulagea l’indigence des pauvres par une charité débordante. Recommandé par tant de mérites, il fut mis au nombre des cardinaux et créé patriarche de Venise [1893]. Après la mort de Léon XIII, malgré une vaine résistance, il dut accepter, comme une croix, le Souverain Pontificat [1903]. Placé sur la chaire de saint Pierre, il ne changea rien à son genre de vie antérieur. Il resplendit surtout par l’humilité, la simplicité et la pauvreté. Il gouverna l’Église avec fermeté et la fortifia par des initiatives remarquables. Gardien très vigilant de la foi, il condamna et détruisit le modernisme, rendez-vous de toutes les hérésies; ardent défenseur de la liberté de l’Église, il résista courageusement à ceux qui voulaient y porter atteinte; il veilla à une solide formation du clergé; il rassembla les lois de l’Église en un seul corps; il développa beaucoup le culte de l’Eucharistie et la communion fréquente. Épuisé par les travaux et accablé de douleur à cause de la guerre qui avait éclaté en Europe, il s’envola vers la patrie céleste, le 20 août 1914. Pie XII le mit au nombre des saints [29 mai 1954].

Troisième Nocturne

Lecture du saint Évangile selon saint Jean
(ch. XXI, 15-19)
<i>Leçon vii</i>
En ce temps là, Jésus dit à Simon-Pierre: «Simon, fils de Jean, m’aimes-tu plus que ceux-ci?» Il lui répondit: «Oui, Seigneur, vous savez que je vous aime.» Jésus lui dit: «Pais mes agneaux.» Il lui dit une seconde fois: «Simon, fils de Jean, m’aimes-tu?» Pierre lui répondit: «Oui, Seigneur, vous savez bien que je vous aime.» Jésus lui dit: «Pais mes agneaux.» Il lui dit pour la troisième fois: «M’aimes-tu?» et il lui répondit: «Seigneur, vous connaissez toutes choses, vous savez bien que je vous aime.» Jésus lui dit: «Pais mes brebis.» «En vérité, en vérité je te le dis, quand tu étais plus jeune, tu te ceignais toi-même, et tu allais où tu voulais; mais quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et un autre te ceindra, et te mènera où tu ne voudras pas.» Il dit cela, indiquant par quelle mort Pierre devait glorifier Dieu. Et après avoir ainsi parlé, il ajouta: «Suis-moi.»

Homélie de saint Augustin, évêque
(Traité sur l’évangile selon s. Jean 123, 5.
Texte latin et autre traduction: BA 75, 414-419)

Une triple confession de foi correspond au triple reniement. La langue qui se fit l’esclave de la crainte devait se mettre au service de l’amour. La voix qui s’éleva sous la menace de la mort devait jaillir maintenant en présence de la vie. Renier le pasteur fut la marque de la crainte. Que paître le troupeau du Seigneur soit la tâche de l’amour. Il en est qui font paître les brebis du Christ dans l’intention d’en faire leurs brebis et non pas celles du Christ. Ils sont pris ainsi en flagrant délit de s’aimer soi-même, et non pas d’aimer le Christ. Leur mobile est la cupidité qui recherche gloire, domination, possession, et non pas l’amour, qui ne veut qu’obéir, porter secours, plaire à Dieu.

<i>Leçon viii</i>
La voix du Christ insiste et se fait pénétrante. Elle veille à s’opposer à ceux que l’Apôtre dénonce en gémissant, disant qu’ils recherchent leurs propres intérêts, et non ceux de Jésus Christ. «Si tu m’aimes, pais mes brebis», cela n’équivaut-il pas à dire: «Si tu m’aimes, ne pense pas à te repaître»? Ce sont mes brebis qu’il te faut paître, les miennes, non les tiennes. Recherche ainsi ma gloire et non pas la tienne, ma domination, pas la tienne, mon gain, et non le tien. Ne te mêle pas à la société de ceux qui s’attachent à ces jours, pleins de péril. Ils n’ont d’amour que pour eux-mêmes et pour tout ce qui dérive de cet égoïsme, principe de tous les maux.

<i>Leçon ix</i>
A la question posée: «M’aimes-tu?», Pierre réplique: «Oui, je t’aime.» Et sur cette réponse, Jésus reprend la parole pour dire: «Pais mes agneaux», et il répéta ces mots une deuxième, une troisième fois. L’amour et la dilection sont une seule et même chose, nous le voyons bien ici, puisque la dernière fois, le Seigneur ne dit pas à Pierre: «As-tu pour moi de la dilection?» mais bien: «As-tu pour moi de l’amour?» En conclusion, ne nous aimons pas nous-mêmes, aimons-Le. Pasteurs de ses brebis, ne cherchons pas nos intérêts, mais son seul avantage. Paradoxe inexplicable: s’aimer soi-même et non pas Dieu, ce n’est pas vraiment s’aimer soi-même; aimer Dieu et ne pas s’aimer soi-même, c’est bien là s’aimer en toute vérité. Celui qui ne peut trouver en lui-même la vie meurt lorsqu’il reporte sur lui-même tout son amour. Non, vraiment, il ne s’aime pas, celui qui s’aime en refusant la vie.


     

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