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Résurrection à Naïm et humilité (Dimanche)
par Alexandre 2013-08-31 17:53:54
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<img src="http://auto23652.a.u.pic.centerblog.net/o/095aeaf3.jpg">
<i>Résurrection du fils de la veuve de Naïm</i>,
par Pierre Bouillon (Musée de Tessé, Le Mans)

Dimanche 1er Septembre 2013

<b>I. BRÉVIAIRE ROMAIN (1568-1960)</b>

QUINZIÈME DIMANCHE APRÈS LA PENTECÔTE
(PREMIER DE SEPTEMBRE)


<b><i>Premier Nocturne</i></b>

<b>Commencement du livre de Job</b> (ch. I)

<i>Leçon i</i>
(vv. 1-3) Il y avait un homme, dans la terre de Hus, du nom de Job; et cet homme était simple, droit, craignant Dieu et s’éloignant du mal. Il lui naquit sept fils et trois filles. Et sa possession fut sept mille brebis, trois mille chameaux, et aussi cinq cents paires de bœufs, cinq cents ânesses et un très grand nombre de domestiques; et cet homme était grand parmi les Orientaux.

<i>Leçon ii</i>
(vv. 4-5) Et ses fils allaient et faisaient un festin dans leurs maisons, chacun à son jour. De plus ils envoyaient appeler leurs trois sœurs, pour qu’elles mangeassent et bussent avec eux. Et lorsque les jours du festin étaient successivement passés, Job envoyait chez ses enfants, et il les sanctifiait; puis, se levant au point du jour, il offrait des holocaustes pour chacun d’eux; car il disait: «Peut-être que mes enfants ont maudit Dieu en leur cœur.» Ainsi faisait Job tous les jours.

<i>Leçon iii</i>
(vv. 6-11) Or, un certain jour, comme les fils de Dieu étaient venus pour assister devant le Seigneur, Satan aussi se trouva au milieu d’eux. Le Seigneur lui demanda: «D’où viens-tu?» Satan, répondant, dit: «J’ai fait le tour de la terre, et je l’ai traversée.» Le Seigneur lui demanda encore: «Est-ce que tu n’as point considéré mon serviteur Job? Il n’y en a pas de semblable à lui sur la terre; homme simple, droit, craignant Dieu, et s’éloignant du mal.» Satan, répondant, dit: «Est-ce en vain que Job craint le Seigneur? N’avez-vous pas mis un rempart autour de lui, de sa maison et de tous ses biens? N’avez-vous pas béni les œuvres de ses mains, et ses possessions ne se sont-elles pas augmentées sur la terre? Mais étendez un peu votre main, et touchez tout ce qu’il possède, et [vous verrez] s’il ne vous maudira pas en face.»

<img src="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/73/Bonnat02.jpg">
<i>Job</i>, par Léon Bonnat
(1880 ; Musée Bonnat, Bayonne)

<b><i>Deuxième Nocturne</i></b>

<b>Du livre des Morales, de saint Grégoire, Pape</b>

<i>Leçon iv</i>
(2, c. 1, n. 1: <i>PL</i> 75, 553-554)
La sainte Écriture est, en quelque sorte, mise sous les yeux de notre âme, comme un miroir, afin que nous puissions y contempler notre physionomie intérieure. Là, en effet, nous voyons ce qu’il y a en nous de laid ou de beau; là, nous reconnaissons quel est notre avancement, ou combien nous sommes loin d’être en progrès. Mais l’Écriture, en nous apprenant ce qu’ont fait les saints, excite nos cœurs languissants à les imiter, et, par le récit de leurs exploits, elle fortifie notre faiblesse contre les assauts du vice; et il arrive que, dans ces combats, notre âme est d’autant moins tremblante qu’elle voit exposés devant elle, dans les pages sacrées, les triomphes de tant d’hommes énergiques.

<i>Leçon v</i>
Non contente de rappeler leurs vertus, la sainte Écriture découvre aussi quelquefois leurs fautes, montrant tour à tour, dans la victoire des forts, ce qu’il faut mettre à profit et reproduire; et, dans la chute des faibles, ce qu’il faut redouter. Ainsi, elle nous présente Job élevé, grandi par l’épreuve; David, au contraire, abattu par la tentation; pour que la vertu du premier anime notre espérance; pour que la chute du second nous fasse recourir aux précautions de l’humilité: de manière que si le premier exemple nous relève dans la joie, le second nous retienne dans la crainte, et que notre âme, attentive aux leçons, en retire, ou la confiance de l’espoir, ou l’humilité de la défiance, et qu’ainsi elle ne soit ni orgueilleuse par témérité, puisqu’elle est sous l’empire de la crainte, ni désespérée sous le poids de cette crainte, puisqu’elle est portée à la confiance de l’espoir par le fortifiant exemple de la vertu.

<i>Leçon vi</i>
(1, c. 1: <i>PL</i> 75, 527-529) «Il y avait un homme, dans la terre de Hus, du nom de Job» (<i>Jb</i> 1, 1). L’Écriture dit où le saint homme habitait, pour faire éclater le mérite de sa vertu. Qui ne le sait? Hus est un pays de Gentils. Or la Gentilité, ayant perdu la connaissance de son Créateur, se trouvait livrée à tous les vices. Donc en désignant le lieu qu’habitait Job, l’Écriture fait comprendre par là que c’est pour lui un plus grand sujet de louanges d’avoir été bon au milieu des méchants. Car il n’y a pas grand mérite à être bon en compagnie des bons, mais plutôt d’être bon en compagnie des méchants. Et puisqu’il y a faute plus grande à n’être pas bon avec les bons, il est on ne peut plus glorieux d’être bon même avec les méchants.


<i><b>Troisième Nocturne</i></b>

Lecture du saint Évangile selon saint Luc

(ch. VII, vv. 11-16.
Traduction du <i>Lectionnaire</i> de 1964-65)

<i>Leçon vii</i>

En ce temps-là,
Jésus se rendit dans une ville appelée Naïm.
Ses disciples faisaient route avec lui,
ainsi qu’une grande foule.
Comme il approchait de la porte de la ville,
voici qu’on emportait un mort, un fils unique,
dont la mère était veuve.
Il y avait avec elle
un grand nombre de gens de la ville.
En la voyant, le Seigneur eut pitié d’elle,
et il lui dit: «Ne pleure pas.»
Il s’approcha et toucha le cercueil;
les porteurs s’arrêtèrent;
et il dit: «Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi!»
Le mort se redressa et s’assit,
puis se mit à parler.
Et Jésus le rendit à sa mère.
La crainte les saisit tous,
et ils glorifiaient Dieu en disant:
«Un grand prophète s’est levé parmi nous
et Dieu a visité son peuple.»


Homélie de saint Augustin, évêque
(Sermons sur l’Écriture, 98, nn. 2-3.
Texte latin: <i>PL</i> 38, 591)

Une mère, veuve, fut dans la joie lors de la résurrection de ce jeune homme. Une mère, l’Église, est dans la joie chaque jour lors de la résurrection spirituelle des hommes. Celui-là était mort dans son corps mais ceux-ci, dans leur âme. La mort visible était pleurée par des larmes visibles. Quant à la mort invisible, nul n’en prenait souci, nul ne l’apercevait, Celui-là qui connaissait les morts prit souci d’eux. Celui-là seul connaissait les morts qui pouvait les rendre à la vie. S’il n’était pas venu pour ressusciter les morts, l’Apôtre ne dirait pas : « Éveille-toi, toi qui dors, lève-toi d’entre les morts, et sur toi luira le Christ » (Ep 5, 14).

<i>Leçon viii</i>
Trois morts furent, à notre connaissance, ressuscités visiblement par le Seigneur. Des milliers, invisiblement. Combien de morts a-t-il, en fait, ressuscités visiblement ? Qui le sait ? Tout ce qu’il a fait ne fut pas écrit. Voici ce que dit Jean : « Jésus a accompli encore bien d’autres actions. Si on les relatait, le monde entier ne suffirait pas, je pense, à en contenir les livres » (Jn 21, 25). On peut en conclure que beaucoup d’autres, sans doute, furent ressuscités, mais ce n’est pas en vain qu’il est fait mention de trois. Notre Seigneur Jésus-Christ voulait que ses actions corporelles soient comprises aussi dans un sens spirituel. Il ne faisait pas seulement des miracles pour les miracles, mais afin que ceux qu’ils faisaient soient tout à la fois merveilles pour les regards et vérités pour l’intelligence.

<i>Leçon ix</i>
A titre de comparaison : celui qui voit des lettres dans un livre très bien écrit, et qui ne sait point lire, loue la main du copiste, admire la beauté des caractères mais il ne sait ce que veulent dire, ce que signifient ces caractères. Par ses regards, il est louangeur, par son esprit, il n’est pas connaisseur. Un autre, tout au contraire, louera l’écriture et saisira le sens de l’écrit. Tel est celui qui non seulement est capable de voir – cela tous le peuvent – mais aussi de lire – et cela, celui qui ne l’a pas appris, ne le peut. Ainsi ceux qui les ont vu et n’ont pas compris ce que les miracles du Christ leur voulaient dire, et les signes qu’ils faisaient en quelque sorte si on les comprend, ceux-là ont admiré seulement les actions, mais d’autres ont aussi admiré les actions et ils en ont obtenu l’intelligence. Tels devons-nous être à l’école du Christ.


<b>II. BRÉVIAIRE ROMAIN (1961)</b>

QUINZIÈME DIMANCHE APRÈS LA PENTECÔTE
(PREMIER DE SEPTEMBRE)


<img src="http://nsa33.casimages.com/img/2013/08/31/130831054806202381.jpg">

<b><i>Au Nocturne</i></b>

<b>Commencement du livre de Job</b> (ch. 1)

<i>Leçon i</i>
(vv. 1-3) Il y avait un homme, dans la terre de Hus, du nom de Job; et cet homme était simple, droit, craignant Dieu et s’éloignant du mal. Il lui naquit sept fils et trois filles. Et sa possession fut sept mille brebis, trois mille chameaux, et aussi cinq cents paires de bœufs, cinq cents ânesses et un très grand nombre de domestiques; et cet homme était grand parmi les Orientaux.

<i>Leçon ii</i>
(vv. 4-11) Et ses fils allaient et faisaient un festin dans leurs maisons, chacun à son jour. De plus ils envoyaient appeler leurs trois sœurs, pour qu’elles mangeassent et bussent avec eux. Et lorsque les jours du festin étaient successivement passés, Job envoyait chez ses enfants, et il les sanctifiait; puis, se levant au point du jour, il offrait des holocaustes pour chacun d’eux; car il disait: «Peut-être que mes enfants ont maudit Dieu en leur cœur.» Ainsi faisait Job tous les jours. Or, un certain jour, comme les fils de Dieu étaient venus pour assister devant le Seigneur, Satan aussi se trouva au milieu d’eux. Le Seigneur lui demanda: «D’où viens-tu?» Satan, répondant, dit: «J’ai fait le tour de la terre, et je l’ai traversée.» Le Seigneur lui demanda encore: «Est-ce que tu n’as point considéré mon serviteur Job? Il n’y en a pas de semblable à lui sur la terre; homme simple, droit, craignant Dieu, et s’éloignant du mal.» Satan, répondant, dit: «Est-ce en vain que Job craint le Seigneur? N’avez-vous pas mis un rempart autour de lui, de sa maison et de tous ses biens? N’avez-vous pas béni les œuvres de ses mains, et ses possessions ne se sont-elles pas augmentées sur la terre? Mais étendez un peu votre main, et touchez tout ce qu’il possède, et [vous verrez] s’il ne vous maudira pas en face.»

Lecture du saint Évangile selon saint Luc
(ch. VII, vv. 11-16.
Traduction du <i>Lectionnaire</i> de 1964-65)

<i>Leçon iii</i>
En ce temps-là,
Jésus se rendit dans une ville appelée Naïm.
Ses disciples faisaient route avec lui,
ainsi qu’une grande foule.
Comme il approchait de la porte de la ville,
voici qu’on emportait un mort, un fils unique,
dont la mère était veuve.
Il y avait avec elle
un grand nombre de gens de la ville.
En la voyant, le Seigneur eut pitié d’elle,
et il lui dit: «Ne pleure pas.»
Il s’approcha et toucha le cercueil;
les porteurs s’arrêtèrent;
et il dit: «Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi!»
Le mort se redressa et s’assit,
puis se mit à parler.
Et Jésus le rendit à sa mère.
La crainte les saisit tous,
et ils glorifiaient Dieu en disant:
«Un grand prophète s’est levé parmi nous
et Dieu a visité son peuple.»

Homélie de saint Augustin, évêque
(Sermons sur l’Écriture, 98, nn. 2-3.
Texte latin: <i>PL</i> 38, 591)

Une mère, veuve, fut dans la joie lors de la résurrection de ce jeune homme. Une mère, l’Église, est dans la joie chaque jour lors de la résurrection spirituelle des hommes. Celui-là était mort dans son corps mais ceux-ci, dans leur âme. La mort visible était pleurée par des larmes visibles. Quant à la mort invisible, nul n’en prenait souci, nul ne l’apercevait, Celui-là qui connaissait les morts prit souci d’eux. Celui-là seul connaissait les morts qui pouvait les rendre à la vie. S’il n’était pas venu pour ressusciter les morts, l’Apôtre ne dirait pas : « Éveille-toi, toi qui dors, lève-toi d’entre les morts, et sur toi luira le Christ » (Ep 5, 14).


<b>III. COMMENTAIRE DE L’ÉVANGILE DU MISSEL DE 1970-2002</b>

<img src="http://nsa34.casimages.com/img/2013/08/31/130831051459703226.jpg">
<i>Le Repas de noce ou La Noce paysanne</i>,
par Pieter Bruegel l’Ancien
(1567-68 ; Kunsthistorisches, Vienne)

<b>VINGT-DEUXIÈME DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE</b>
(Cycle des lectures C)

La <i>Liturgia Horarum</i>, c’est-à-dire le nouveau bréviaire romain, ne donne pas de commentaire de l’évangile de chaque dimanche, contrairement à la tradition. L’évangile de ce dimanche contient la seconde partie de celui que le <i>Missel Romain</i> de 1568-1962 attribue au 16° dimanche après la Pentecôte. On a donc donné ci-après la seconde partie du commentaire que le <i>Bréviaire Romain</i> antérieur à 1961 donne pour cet évangile.

Lecture du saint Évangile selon saint Luc
(14, 1a.7-14; tr. officielle)

Un jour de sabbat,
Jésus était entré chez un chef des pharisiens
pour y prendre son repas.
Remarquant que les invités choisissaient les premières places,
il leur dit cette parabole :
« Quand tu es invité à des noces,
ne va pas te mettre à la première place,
car on peut avoir invité quelqu’un de plus important que toi.
Alors, celui qui vous a invités, toi et lui,
viendrait te dire : ‘Cède-lui ta place’,
et tu irais, plein de honte, prendre la dernière place.
Au contraire, quand tu es invité,
va te mettre à la dernière place.
Alors, quand viendra celui qui t’a invité,
il te dira : ‘Mon ami, avance plus haut’,
et ce sera pour toi un honneur
aux yeux de tous ceux qui sont à table avec toi.
Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. »

Jésus disait aussi à celui qui l’avait invité :
« Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner,
n’invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins ;
sinon, eux aussi t’inviteraient en retour, et la politesse te serait rendue.
Au contraire, quand tu donnes un festin,
invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles ;
et tu seras heureux, parce qu’ils n’ont rien à te rendre :
cela te sera rendu à la résurrection des justes. »

Homélie de saint Ambroise, évêque
(Traité sur l’évangile de saint Luc, 7, 195-198.
Texte latin et autre traduction française: SC 52, 83-84)

A l’un des convives, comme à un vétéran qui a fourni ses années de service, Jésus-Christ donne pour récompense le précepte du mépris des richesses; puisque le royaume des cieux ne peut être acquis, ni par celui qui, tout aux choses d’ici-bas, s’est acheté des possessions terrestres, le Seigneur ayant dit: «Vends ce que tu as et suis-moi» (<i>Mt</i> 19, 21); ni par celui qui s’est acheté des bœufs, Élisée ayant égorgé et distribué ceux qu’il avait (cf. 1 <i>R</i> 19, 21); ni enfin par ceux qui, ayant pris femme, pensent aux choses de ce monde, et non à celles de Dieu. Certes, l’état conjugal n’est point blâmé; seulement la virginité est appelée à un plus grand honneur. «Car la femme non mariée et la veuve pensent aux choses qui sont du Seigneur, afin d’être saintes de corps et d’esprit» (<i>1 Co</i> 7, 34).

Mais, pour rentrer maintenant en grâce avec les gens mariés, comme plus haut nous nous sommes concilié les personnes veuves, disons que nous ne nous refusons point à l’opinion de plusieurs interprètes, estimant que les trois genres d’hommes exclus de la participation au grand festin sont : les païens, les Juifs et les hérétiques. L’Apôtre nous dit de fuir l’avarice, de crainte qu’embarrassés, comme les Gentils, dans l’iniquité, la malice, l’impudicité et l’avarice, nous ne puissions arriver au royaume du Christ. «Car aucun impudique, ou avare, ce qui est une idolâtrie, n’a d’héritage dans le royaume du Christ et de Dieu» (<i>Ep</i> 5, 5).


<b>Oraison</b>
(= MR1962: 6° dim. après la Pentecôte, à une variante près)
Deus virtútum,
cuius est totum quod est óptimum,
ínsere pectóribus nostris tui nóminis amórem,
et præsta, ut in nobis,
religiónis augménto,
quæ sunt bona nútrias,
ac, vigilánti studio,
quæ sunt nutríta custodias.

Traduction personnelle
d’après dom Gaspar Lefebvre (1948)
<i>Dieu des vertus,
unique auteur de tout bien,
mettez en nos cœurs l’amour de votre nom
et veuillez,
en développant l’esprit de religion,
nourrir en nous ce qui est bon
et garder par un soin vigilant
ce que vous y avez nourri.</i>

     

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 Résurrection à Naïm et humilité (Dimanche) par Alexandre  (2013-08-31 17:53:54)
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