Voici un article qui a paru dans Le Quotidien du Saguenay le 7 juin 2013 concernant la décision récente de la Cour d'appel du Québec qui permet la récitation de la prière avant la séance du conseil de Ville Saguenay et le maintien du crucifix à l'hôtel de ville.
Une place à conserver
"La place du crucifix dans les lieux publics continue de faire l’objet de débats dans l’actualité. Le jugement de la Cour d’appel permettant la récitation de la prière et le maintien des symboles religieux à l’hôtel de ville de Saguenay est une excellente nouvelle. Cependant, les chrétiens doivent continuer d’être vigilants sur cette question d’importance. Pour maintenir notre courage, dans ce combat qui traverse l’histoire, il importe de nous rappeler ce que d’autres ont fait et vécu pour que soit maintenu le crucifix dans les lieux publics. Parmi ces personnalités courageuses, la bienheureuse Maria Restituta Kafka est une figure exemplaire qui mérite d’être davantage connue. Soeur Maria Restitua Kafka fut une religieuse qui s’opposa au régime nazi en refusant d’enlever les crucifix dans son hôpital. En effet, durant la Seconde Guerre mondiale, les nazis cherchèrent à laïciser le secteur hospitalier en y supprimant toutes traces de présence chrétienne. C’est pourquoi, à partir de 1940, la loi du IIIe Reich allemand interdisait d’afficher le crucifix dans les lieux publics comme les hôpitaux. Elle refusa de se plier à cette loi, mais elle n’hésita pas à placer un crucifix dans toutes les chambres de l’hôpital où elle exerçait son métier d’infirmière. Dénoncée aux autorités, elle fut arrêtée pour haute trahison, emprisonnée et condamnée à mort. Avant d’être conduite au lieu de son exécution, elle demanda à l’aumônier de la prison de lui faire le signe de la croix sur le front. Lors de la béatification de Soeur Maria Restituta en 1998, le Pape Jean-Paul II affirmait : « bien des choses peuvent nous être ôtées à nous, chrétiens. Mais on ne nous enlèvera pas la croix comme signe de salut. Nous ne permettrons pas qu’elle soit exclue de la vie publique. » Bref, si nous avons encore la présence du crucifix dans nos lieux publics, c’est parce que des personnes de foi ont courageusement bravé l’adversité. Gardons bien vivant le souvenir de ce que ces hommes et ces femmes de foi ont fait, parfois en y payant de leur vie, pour que le signe de notre rédemption puisse continuer d’être bien visible toujours et en tout lieu.
J. T., Saguenay"
Soutenir le Forum Catholique dans son entretien, c'est possible. Soit à l'aide d'un virement mensuel soit par le biais d'un soutien ponctuel.
Rendez-vous sur la page dédiée en cliquant ici.
D'avance, merci !