Nous sommes à la veille de la fête du Sacré-Cœur, et liturgiquement nous y sommes déjà, puisque les premières vêpres sont passées. Dans l'office nous trouvons cette invitation du Christ tirée de l'évangile selon saint Mathieu (11;29).
« Il avait présenté l’invitation et son motif ; - dit saint Thomas - maintenant, il veut montrer quelle est cette invitation, en disant :
PRENEZ MON JOUG.
Mais de quoi s’agit-il ?
«Tu dis que tu veux nous soulager et écarter notre labeur, et aussitôt tu prescris de porter un joug ?
Nous croyions que nous étions sans joug.»
Libres de toute soumission, que cela plaît aux oreilles modernes ! Et pourtant même si cela est ainsi il est bon de savoir de quelle liberté on parle :
« Je dis que cela est vrai, [à savoir] sans le joug du péché. »
Voila de quoi nous sommes délivrés : du joug du péché, comme l'avait prophétisé Isaïe :
« Is 9, 4 : Car tu as brisé le joug qui pesait sur elle, la barre qui était posée sur ses épaules et le bâton de son oppresseur. »
Non pas que vous soyez sans la loi de Dieu, mais sans le joug du péché.
« Ps 2, 3 : Jetons loin de nous leur joug. »
« Os 14, 2 : Tourne-toi, Israël, vers le Seigneur ton Dieu, car tu es tombé dans l’iniquité, etc. »
« Rm 6, 18 : Libérés du péché, vous êtes devenus les serviteurs de la justice. »
PRENEZ DONC MON JOUG, à savoir, les enseignements évangéliques.
« Et il dit JOUG : - parce que selon le docteur angélique - en effet, de même que le joug attache et lie le cou des bœufs pour labourer, de même la doctrine évangélique attache les deux peuples à son joug. »
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