Arielle Dombasle, une drôle d’apparition…


Le frère Emmanuel Dolle, recteur de la chapelle du Val de Grâce à Paris et aumônier de l’hôpital militaire du même nom, n’en revient toujours pas. Quelle ne fut pas en effet sa surprise, le 4 juin au matin, de voir, dans « sa » chapelle, Arielle Dombasle légèrement vêtue, au milieu de figurants déguisés en moines et en anges, tournant une scène d’un vidéo-clip devant l’autel et un Saint Sacrement toujours exposé…

Le frère avait bien eu vent de ce tournage puisque le producteur du clip lui avait demandé, il y a un mois, l’autorisation de tourner dans les lieux. Mais il n’avait pas donné suite à la requête… D’où sa surprise , mais aussi sa consternation devant ce spectacle d’une chapelle sens dessus-dessous. (les chaises ont été parquées dans un coin, en vrac, un buffet avait été installé pour les intermittents du spectacle…) évoquant pour lui un signe de la paganisation de la société.

L’aumônier n’a rien pu faire pour empêcher le tournage. Mais il semble que les téléphones ont « chauffé » entre le diocèse de Paris, le ministère de l’Intérieur, celui de la Défense et l’Etat-major des armées…

http://info.catho.be/2013/06/05/arielle-dombasle-une-drole-dapparition/


http://http://www.dioceseauxarmees.catholique.fr/17-diocese/actualites/1037-a-propos-du-tournage-du-clip-d-arielle-dombasle-a-la-chapelle-du-val-de-grace-le-4-juin-2013.html

Arielle Dombasle refuse de s'exprimer pour l'instant. Son producteur a pris la parole pour dénoncer la position du curé. David Babinet "trouve ça très inquiétant, parce qu'on est à une époque où la religion et l'intégrisme reviennent en force". Hors de question pour lui d'annuler le tournage du clip, qui se fera quoi qu'il arrive, avant la sortie de l'album le 1er juillet prochain. Non sans malice et provocation, il ajoute : "L'Église qui est en manque d'ouailles devrait penser que dans ce film que nous sommes en train de faire, Arielle [...] ne fait que ramener des jeunes dans une église".


Pour sa part, Arielle Dombasle a indiqué à l'AFP qu'elle était "navrée", rappelant sa foi catholique qu'elle n'a jamais cachée.

La chanteuse s'est déclarée toutefois "blessée" par "un a priori très fort": "L'aumônier a voulu voir dans ce tournage une profanation, me résumant à mes passages au Crazy Horse il y a plusieurs années", a-t-elle déploré.

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