merci cher Sam de votre analyse que je trouve intéressante et qui reprend ce que plusieurs ont dit dès mars au vu de l'oeuvre du Saint Père à Buenos Aires : bonhomme sur la forme mais ferme voire autoritaire sur le fond. "Une main de fer dans un gant de velours".


Mais votre optimisme a une limite : on ne sait pas vraiment qui est visé par les propos du Pape. Les carriéristes de la curie ? tel ou tel évêque italien lié à feue la démocratie chrétienne, à la mafia, à la noblesse ou au patronat ? il me semble que l'épiscopat italien compte encore quelques noms célèbres.

Bref les propos du pape sont finalement assez consensuels : Mgr Gaillot pourrait les signer tout comme Mgr Aillet ou Centène !

Nous nous réjouissons de l'exigence évangélique qui les imprègne mais ne nous ne leurrons pas : la critique d'un clergé d'Etat et autres piques contre les mondains doit faire plaisir à Go..as et consorts aussi.

La récente mort du général Videla devrait nous rappeler que le Pape François n'a pas été formé (ni formaté) par l'expérience européenne mais plutôt par l'histoire tendue de la société et de l'Eglise d'Argentine. A-t-il une juste idée de le veulerie et du carriérisme de notre épiscopat des années 1970 ? comprend il le lien qui existe chez nous entre complaisance pour les abus sexuels et un progressisme obsédé par le pardon et le refus de toute sanction ?

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