D'accord, on n'est pas en Chine, mais vous plaisantez: quand on voit les pressions exercées pour la "chasse au triso" avec plus de 90% d'avortement, plus tout le reste, vous êtes sur quelle planète?
Personnellement, quand j'attendais mon dernier, on m'a proposé de le faire naître plus tôt. Comme il n'était pas considéré vraiment viable, et que pour nous le baptiser était important, c'était ce qui nous était proposé.
Sauf qu'en fait, les médecins savaient pertinemment q'un déclenchement à 28SA flinguerait directement le bébé.
Quand on a refusé , en leur expliquant fermement pourquoi, ils ont répondu qu'ils avaient jugé qu'une décision d'avortement thérapeutique étant trop lourde à porter pour un couple, c'était aux médecins et non aux parents que revenait ce choix. Ils savaient pertinemment ce qu'ils nous proposaient. CQFD.

On ne vous force pas à avorter en vous traînant dans un camion.

En Occident, tout est plus subtil.
On vous entraîne à toutes les horreurs par compassion, en obtenant votre consentement.

Pour des personnes plutôt solides et d'un milieu éthique averti comme le vôtre, bien sûr, vous pouvez dire non.

Ce n'est pas le cas de la masse.
Il est même des décisions aussi aberrantes prises par les parents avec une distorsion élémentaire de l'intelligence, persuadés qu'ils FONT LE BON CHOIX:

exemple rencontré:

- 'J'aurais voulu avorter pour qu'elle ne puisse rien me reprocher à 19 ans!"
"comment un enfant avorté pourrait-il vous reprocher quelque chose puisqu'il ne serait plus là?"
réponse;( !):
- "ah tiens! je n'avais jamais vu sous cet angle là". (sic!)
Cette femme a gardé son bébé grâce aux médecins qui lui ont refusé un avortement pour une malformation OPÉRABLE. Elle les avait menacé de poursuites.
Au final, l'enfant, soigné et guéri, est rentré chez lui avec une maman qui s'est battu pour l'emmener avec joie à la maison...

Non, je ne vous suis pas dans votre raisonnement.
Nous sommes dans un pays où la vie des plus fragiles tient à moins d'un fil.

En ce qui vous concerne:

LE plus grand danger n'est pas que vos enfants se fassent adopter s'ils sont orphelins, sans grands-parents ou famille pour les défendre (prenez soin de ne pas tous voyager dans le même véhicule).
(Parce que vous allez me trouver des cas d'adoption immédiate d'enfants non bébés, d'une fratrie qui plus est: le temps et tout et tout, cela ne se fait pas comme cela. Mais bon. Si l'on veut...)
Le plus grand danger, c'est qu'ils vous soient retirés pour toute raison estimée suffisante par l'État. Un bon signalement pour non-respect de l'éducation citoyenne et mise en danger de leur vie mentale... Sont-ils bien scolarisés? en école publique? hors contrat? (aïe...) ? par correspondance (danger? Ils sont libres de choisir pour aller à la messe du dimanche? Ils sont vaccinés? Ont-ils accès librement à la contraception sans que vous interveniez? Ils ont une éducation respectueuse du gender? Comment? Ils manifestent avec leurs parents?!!!!

Z'êtes sûre que vous avez bien ouvert la porte à la visite de l'infirmière de PMI après la naissance de votre petit troisième? Ah, c'est votre huitième enfant.... Là, madame, il serait temps quand même de faire quelque chose... (bon, en général, on en est au délit de g... et elles ne disent plus rien car nous sommes irrécupérables**....)

( Pas de souci: la langue de vipère qui va vous embêter ne craint plus depuis quelques années, les moindres poursuites, et les fausses déclarations encombrent les juges pour enfant.)

Et qu'ils soient confiés à une famille d'une autre éducation, d'une autre religion (musulmane par exemple) sans que soit respectée leur identité familiale.
Quant au LGBT, ils sont bien trop occupés à faire valoir leurs droits de couples pour se faire agréer à garder les enfants des autres.Pour l'instant, la DASS, et le CCAS, ce n'est pas tellement leur profil.
Mais sur ce point, vous pouvez avoir raison.

Cependant, si c'est votre motif principal, il serait temps d'approfondir le sujet et de prendre un peu de hauteur, parce que c'est quand même un peu tortueux.

** A ce propos, à la Manif pour la Vie de décembre, il y avait au départ des couples de femmes LGBT qui sont venues.
Et voici le bel échange, à propos dune de mes voisines de banderolles:
'T'as vu celle-là? J'lui ai demandé. Sept gosses. Mais elle est complètement soumise à spn mec..." Au bout d'une demie heure, à compter les "soumises", elles se sont barrées.

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