Dans la théologie catholique la plus traditionnelle, l'homosexualité est nommée "péché contre-nature". C'est la forme la plus grave dans les différents degrés que comporte le péché de luxure.
L'homosexualité est donc, en substance, un péché, et un péché des plus graves.
Si l'on pense qu'un péché est une maladie, alors l'homosexualité est une maladie. De même que le meurtre ou le mensonge. Ce raisonnement n'est pas sans fondement : le péché est appelé, par métaphore, une "maladie de l'âme".
Il me semble cependant que, pour clarifier les choses, il est bon de distinguer la maladie, affection dégradante et involontaire de l'âme ou du corps, du péché qui est toujours volontaire en ce sens qu'il peut être évité (indépendamment de la question mortel/véniel).
Pour ce qui est des attirances homosexuelles, il ne s'agit pas de péchés puisqu'un péché est toujours un acte (ce peut être une mauvaise pensée). Sont-elles pour autant une maladie ? J'aurais tendance à dire que non, chacun ayant des attirances pour tel ou tel péché, sans qu'on dise que tout le monde est malade. Mais l'homosexualité présente certaines spécificités qui font que cette réponse n'est pas totalement satisfaisante.
En résumé, la question est la suivante : les tendances homosexuelles (par opposition aux actes, fussent-ils en pensée) sont-elles une véritable maladie ou une simple tentation ?
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