Il rappelle tout simplement la doctrine de l'Église.
C'est son boulot non?
En théorie, oui, mais dans le contexte social et ecclésial actuel, cela demande du courage d'affirmer la doctrine catholique à contre-courant. L'épiscopat, en général, est plutôt timoré et timide.
Pour prendre un autre exemple semblable, le Cardinal Marc Ouellet, lorsqu'il était archevêque à Québec, avait rappelé publiquement la position de l'Église catholique sur l'avortement, ce qui avait causé tout un émoi... Il avait alors subi un véritable lynchage médiatique en règle! C'était assez épouvantable. Mais le plus déplorable ce fut l'attitude de l'épiscopat québécois: il l'avait isolé à toute fin pratique, sans prendre sa défense. Le chef de l'assemblée des évêques s'était même plaint: il ne nous a même pas consultés! On l'avait caractérisé comme "émotionnel" et inadapté à la réalité du Québec. Pourtant, il me semblait que l'Église devait évangéliser le monde et non pas l'inverse! Quand collégialité signifie se rabaisser au dénominateur commun de la rectitude politique...
Je n'aime pas être critique envers les pasteurs de l'Église mais je déplore leur timidité parfois. Pourtant, ils sont les successeurs des apôtres. Ils ne devraient pas rougir de la doctrine catholique! Alors, il faut se réjouir quand un évêque fait montre de courage.
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