... c'est prendre le risque de s'en servir. Au-delà de la légalité de la détention d'armes, il y a la surenchère de la violence.
En France, la légitime défense n'existe pratiquement plus. Autrefois, il existait une présomption irréfragable de légitime défense. L'article 329 du code pénal ancien disait ceci :
"Sont compris dans les cas de nécessité actuelle de défense, les deux cas suivants : 1° Si l'homicide a été commis, si les blessures ont été faites, ou si les coups ont été portés en repoussant pendant la nuit l'escalade ou l'effraction des clôtures, murs ou entrée d'une maison ou d'un appartement habité ou de leurs dépendances [*fait justificatif*] ; 2° Si le fait a eu lieu en se défendant contre les auteurs de vols ou de pillages exécutés avec violence"
Maintenant, même si ces éléments sont réunis, nous pouvons nous retrouver derrière les barreaux, de nombreux faits divers en témoignent.
Le danger est de se transformer en cowboy. Il est certain que le temps que la cavalerie (les gendarmes en l'occurrence) arrive chez moi, j'aurai largement le temps d'être assassinée. Je n'ai pas pour autant d'armes, je ne saurai pas m'en servir.
Quant à me prendre pour un agneau, quand même pas ! Saurais-je pardonner ? franchement, je ne sais pas.
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