celle de la brebis égarée.
Peut-être réagissons-nous comme le fils aîné de la première et comme (probablement) les 99 brebis délaissées de la deuxième ?
Il n'y a pas quinze jours que François, premier du nom, est devenu pape.
On décortique heure par heure, cérémonie après cérémonie, initiative après initiative, ses moindres gestes, ses moindres réactions, on regarde au ralenti son comportement dans chacune des situations dans laquelle il se trouve, on regarde à la loupe tout ce qu'il FAIT -mais que savons-nous de ce qu'il PENSE ?
Et que savons-nous de ce que le Saint-Esprit attend de lui ?
Votre comparaison avec un nouveau chef d'entreprise n'est pas bien choisie, parce que dans ce cas le patron n'apprend pas d'un seul coup qu'il l'est devenu : il a été pressenti (ou il s'est proposé) et a pris le temps de mesurer sa tâche. Ce qui n'est pas du tout le cas ici.
Nous n'avons pas le droit de juger le pape qui nous a été donné ; ses homélies prouvent qu'il a une foi profonde et va droit à l'essentiel : il a d'emblée planté la Croix au centre de son pontificat.
Il marche les yeux fixés sur la Croix, et nous, nous regardons quoi ?
SC
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