Je crois que l’on assiste actuellement au dynamitage des rares dernières digues qui nous protégeaient encore. Hier, nous apprenions en effet que les évêques suisses acceptaient l’administration de la pilule du lendemain aux femmes qui auraient subi un viol. Les évêques suisses rejoignent ainsi leurs homologues allemands et espagnols. Le hic c’est que cette pilule a évidemment un effet abortif en empêchant la nidification de l’ovule fécondé. Les évêques suisses ont beau jeu de dire qu’ils ne l’admettent que pour une finalité contraceptive. Comment une personne qui vient d’être violée peut-elle être absolument sûre que la fécondation n’a pas encore eu lieu puisque même par une prise de sang il faut attendre plusieurs jours pour avoir une réponse certaine ? La prise de cette pilule immédiatement après le viol ne peut donc jamais garantir une totale inoffensivité à l’égard d’un embryon. Et rien ne sert de nuancer, comme le Suisse romain( ici ), qu'elle peut être prescrite seulement dans la phase pré-ovulatoire du cycle menstruel, tant il est évident que le cycle de nombreuses femmes
est souvent irrégulier.
Les évêques ont ainsi ouvert une brèche légitimant de nouveaux avortements. C’est un scandale ahurissant. Il est impossible que les évêques puissent ignorer que leur argumentaire est tout simplement intellectuellement insoutenable, biaisé et, pour tout dire, malhonnête. La suite ici
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