soyez sage! Car à ce degré de sentimentalisme, si, pour vous, Jean-Paul II a vite été éclipsé par Benoît XVI, Benoît XVI pourra l'être aussi par son successeur. Or cela relève plus de la papolâtrie ou d'un "désordre amoureux" très léger que de la recherche du christ, qui ne se transfère pas dans son vicaire. C'est un peu comme si les apôtres s'étaient mis à la place du christ pour attirer les âmes à leur Maître. Ca ne marche pas comme ça dans l'Eglise, on n'est pas au sérail. Il n'y a pas transfert mystique de la chair sur la personne du clerc. Sinon, on s'exposerait à beaucoup de dérives.
Quant au sentiment de vide que vous ressentez, rappelez-vous que c'est le même qui a saisi les apôtres et dont Jésus a voulu les prévenir avant de Monter au ciel. Benoît XVI nous impose peut-être une sorte d'octave de la Pentecôte en plein carême. Il y a sans doute une signification à ce télescopage des temps liturgiques. Mais "la science des délais et des dates" s'acquiert rarement par anticipation.
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