Rome: Le Vatican veut s’engager davantage dans la lutte contre le trafic illégal d’ivoire
Pris à partie par les défenseurs des éléphants
Rome, 23 janvier 2013 (Apic) Le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège a souligné le 22 janvier 2013 à la revue britanique "National Geographic" l’engagement du Vatican contre le trafic illégal d’ivoire. Suite à la publication d’un article sur l’usage religieux de ce matériau, la boîte postale du Père Federico Lombardi avait été inondée de courriers demandant au Vatican de s’impliquer davantage dans cette cause.
Cela me rappelle la petite histoire suivante.
Il fut un temps où le Burundi fut un des premiers exportateurs d'ivoire au monde.
Or il n'y avait dans ce pays en tout et pour tout que deux éléphants, et ils étaient au zoo de Bujumbura.
Alors c'était bien simple : comme il n'était pas surveillé par les écolos, on écoulait par là l'ivoire de contrebande venu du Zaïre voisin par le lac
Tanganyika.
Ceci dit, je pense qu'on est injuste envers les pays pauvres qui ont des réserves d'éléphants et qui payent pour les préserver.
Les troupeaux sont dans la plupart des endroits reconstitués, en sorte que leur voracité menace leur propre environnement : les forêts qui les abritent rétrécissent dramatiquement, et pourraient même disparaître en peu de temps, comme celle du parc de la
Pendjari au Nord-Ouest du Bénin.
Donc on devrait à nouveau autoriser et réglementer la chasse aux éléphants dans l'intérêt même de leur espèce et de leur environnement, et recommencer à commercialiser l'ivoire, de façon à ce que ce commerce rembourse aux pays concernés les dépenses qu'ils font, pour la survie des éléphants, justement.
Bref les écolos, dans ce dossier-là comme en beaucoup d'autres, m'apparaissent comme à côté de la plaque, comme on dit.
Comment comprendrions-nous des organisations internationales qui voudraient nous interdire la chasse aux sangliers, par exemple ?
Votre dévoué Paterculus