Dans le Jura suisse, la destruction de la foi a franchi un nouveau cap en fin de semaine passée. La Collectivité ecclésiastique catholique romaine du canton du Jura, qui gère les finances du Jura pastoral, a en effet mandaté, avec Caritas, la Haute école de gestion Arc pour qu’elle lui fournisse les arguments lui permettant de mener une campagne médiatique contre l’Eglise catholique. L’étude, qui consistait en un formulaire envoyé à 5000 personnes indifféremment de leurs convictions religieuses, a ainsi révélé que l’opinion publique, concernant l’Eglise catholique, correspond au formatage que les médias, l’instruction publique et la culture de masse lui font subir.

Une conférence de presse a été organisée au cours de laquelle le président du CEC, Charles Girardin, a ainsi pu se livrer à une attaque en règle allant dans le sens des masses déchristianisées et diligemment conditionnées et les confirmant dans leur haine de l’Eglise: « C’est l’organisation actuelle de l’Eglise avec sa hiérarchie qui me pose problème. On peut avoir une hiérarchie pour fonctionner mais pour vivre, c’est autre chose. C’est un peu la démocratie dans l’Eglise qui manque, une certaine liberté. Il faudrait que les agents de l’Eglise aient plus de latitude pour mener leur mission. Je suis convaincu qu’ils auraient de l’intérêt. Je suis convaincu qu’on peut mener des opérations comme des forums, des rencontres ou des discussions pouvant déboucher sur des cérémonies dans la marge du tolérable. » a-t-il déclaré.

A ceci s’ajoute que les résultats de l’étude stigmatisent le convenu prétendu décalage de l’Eglise avec les évolutions sociétales, dénoncent les rites « poussiéreux » et demandent la fin du célibat des prêtres.Cette étude financée par le CEC et Caritas l’a donc été par l’argent des contribuables catholiques pour salir leur foi et alimenter un peu plus la haine contre l’Eglise. En 2010 un autre responsable du CEC avait déjà pris le parti de contester les principes du sacerdoce, monsieur Philippe Jeannotat, président des assemblées de la collectivité ecclésiastique catholique du Jura, avait alors déclaré « Je salue et loue tous les serviteurs de la vie religieuse qui sont capable d’abstinence sexuelle sans que cela n’affecte leur esprit et leur corps. Comme la plupart de nos contemporains, je comprends les prêtres et religieux qui ont des compagnes. Ils sont épanouis et leur ministère ne s’en trouve pas affecté». L’offensive n’avait pas eu l’effet escompté, mais la stratégie suivie cette fois est plus conséquente et réfléchie : en s’adossant à une étude ayant un label de scientificité les modernistes savaient pouvoir faire mouche et pouvoir profiter de l’écho que n’ont pas manqué pas de leur donner tous les réducteurs de têtes médiatiques. C’est ainsi que l’on a eu droit à une pleine page dans le Quotidien jurassien, un reportage au téléjournal, un autre à Fréquence Jura…

L’Eglise se meurt de la mue qu’elle a opérée en s’alignant sur les concepts du monde depuis Vatican II, mais pour les modernistes il faut aller toujours plus loin. Le jour où leur église sera devenue une sorte d’agence de rencontres encourageant tous les mœurs dégénérés au moyen de rites adaptés servis par un personnel ecclésiastique chatoyant, festif et plume dans le c.., les modernistes, qui occupent l’Eglise catholique du Jura, s’estimeront peut-être enfin satisfaits.
Pour approfondir le sujet, Visage du modernisme contemporain

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