1. l'I.B.P. n'a pas "un fondateur" mais plusieurs, parmi lesquels figure évidemment l'abbé Laguérie
2. Mgr Lefebvre suivant en cela une tradition pas générale mais répandue a passé la main à un successeur de son vivant : il y avait autrefois les abbés à vie, il y a toujours le Préposé général des jésuites à vie même si les 2 précédents ont démissionné.
Aujourd'hui on tend plutôt, même quand il y a un fondateur/fondatrice unique, à assurer une transition avant ou bien avant le décès dudit fondateur. Ce fut vrai au Barroux, c'est vrai pour la FSVF ...
3. Là où je vous rejoins, c'est qu'il est plus rare que le 1er supérieur général s'en aille au bout du tout premier mandat, sauf santé et causes imprévisibles.
La transition est toujours un cap difficile à passer pour tout jeune institut ; certains la diffèrent le plus possible, d'autres le font plus tôt.
Ici le parallèle avec ce qui était arrivé au premier chapitre général électif de la FSSP est frappant ; l'abbé Bisig, battu, avait été néanmoins maintenu par Rome car les statuts étaient toujours alors ad experimentum et par conséquent une confirmation romaine était requise absolument ; cela s'était traduit par un compromis puis quelques départs différés, sans empêcher la crise de 1999-2000 bien plus sérieuse.
Sans connaître le détail des affaires, je note que de fortes personnalités s'entrechoquent et surtout qu'il y a le rapport de visite canonique de la C.E.D. qui a pu aviver les frictions quelques semaines avant le chapitre général. Le plus étonnant, pour moi, c'est la neutralité apparente de Rome et l'absence de calendrier pour le futur chapitre général.
On peut souhaiter bien sûr que la sérénité revienne dans les esprits et que l'Institut se concentre à nouveau sur sa mission première si nécessaire et proprement pastorale.
Soutenir le Forum Catholique dans son entretien, c'est possible. Soit à l'aide d'un virement mensuel soit par le biais d'un soutien ponctuel.
Rendez-vous sur la page dédiée en cliquant ici.
D'avance, merci !