C'est véritablement désolant d'apprendre qu'un défunt est enterré sans messe de funérailles, plus encore lorsque celui-ci était catholique pratiquant.
Malheureusement, cela arrive maintenant très souvent en province; quant à Paris, même s'il y a des prêtres, parfois ce n'est qu'une bénédiction (en effet, me dit-on, si l'assemblée n'est pas très ou pas du tout pratiquante, cela n'a pas de sens de célébrer une messe - réflexion montrant ainsi l'ignorance de nombreux catholiques, parfois de prêtres, quant à la "valeur" d'une messe pour l'âme du défunt). Aussi, quelle ne fut pas ma surprise, le mois dernier, lorsqu'un prêtre italien de "remplacement" dans une paroisse du XVème arrondissement, a dit qu'il était hors de question de célébrer une bénédiction pour une défunte morte sans famille : que l'église soit pleine ou qu'il n'y ait personne ou presque (en l’occurrence, l'assemblée n'était composée que... de moi-même), chaque défunt doit avoir une messe pour ses obsèques.
Ce prêtre de me préciser, à l'issue de la messe, qu'en Italie les bénédictions n'existaient pas pour les obsèques et qu'il se désolait de constater qu'en France, hélas, elles étaient si répandues.
La Mouette,
maître de cérémonie
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