en substance pour faire court «le problème Lefebvre était déjà dans les préoccupations de Jean-Paul 1er. Son secrétaire raconte que le Pape lui disait qu'il fallait recoudre la tunique du Christ et l'unité de l'Eglise lui tenait à coeur par dessus tout.
Dans sa récente biographie ( edizioni San Paolo- Marco Roncalli), l'on précise que sa préoccupation remontait aux années précédent son pontificat, durant sa période vénitienne, après la suspense a divinis de Paul VI envers Mgr Lefebvre. L'auteur cite l'exemple de l'homélie du 16 août 1976, quand le patriarche Luciani partant d'antiques discordes dans l'Eglise en était arrivé à citer les dernières controverses, les cas Franzoni et Lefebvre .
Mettant en parallèle les deux cas, il disait: Mes frères, j'ai été l'ami fraternel de Franzoni, que je tutoie; j'ai entendu plusieurs fois Lefebvre parler au Concile. Je suis sûr qu'à l'époque tous les deux acceptaient pleinement les suivantes paroles du Concile: le pontife romain, dans la plénitude de ses fonctions (in forza del suo ufficio)de Vicaire du Christ et pasteur de toute l'Eglise, a sur Elle un plein pouvoir, suprême et universel, qu'il peut exercer librement. Comment se fait-il alors que tant Franzoni que Lefebvre réfutent expressement ces paroles ? Pour moi c'est un drame sans explication...ou alors...l'explication et la conclusion sont les même que Paul Bourget a donné en son roman Le démon du midi: “Il faut vivre comme l'on pense, autrement on fini par penser comme l'on vit" ..."ce péril existe aussi pour nous...Le Seigneur Lui veut que l'on obéisse à la hiérarchie..."
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