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Bernard Antony : à tous ceux qui refusent « l’art » officiel clérico-laïque des décréateurs torcheculatifs.
par Anne Charlotte Lundi 2012-06-07 08:26:10
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À lire et à faire lire.

Sacré-art contemporain, par Aude de Kerros.

Ayant à peine achevé la lecture de cet ouvrage magistral, je m’empresse de le recommander.
Aude de Kerros, graveur, essayiste, critique d’art, y analyse avec une lumineuse clarté tout le système de sacralisation de ce que l’on appelle « l’art contemporain », système de production d’un « non-art » d’abjection, d’exécration et de régression imposé dans les monuments religieux les plus vénérables par les « experts » du ministère de la culture, avec son FNAC, ses DRAC et ses FRAC, et la connivence du noyau dirigeant de l’épiscopat en ce domaine, avec Monseigneur Rouet et Monseigneur Louis comme phares et un Mgr Di Falco comme prosélyte.

On lira les origines mercantiles américaines du phénomène de transgression-décréation de l’art contemporain dont une des constantes essentielles dans ses œuvres dites « sacrées » est de produire des compositions intentionnellement chaotiques, obscènes, scatologiques, avec une utilisation obsessionnelle des organes sexuels et excrémentiels, des « execréta » et des « tas »( l’amoncellement d’étrons vise à « montrer le passage de la multiplicité de l’être à l’unicité du tas »…) et bien sûr des préservatifs.

Un des « saints » du « Sacré Art Contemporain » est Keith Haring présenté dans les catalogues de ses expositions comme un « martyr de l’homosexualité et des droits de l’homme » (sans doute faut-il comprendre « martyr de ses combats pour… »). Haring est notamment célèbre pour son retable argenté qui occupe une chapelle de Saint Eustache à Paris. C’est l’exaltation de l’homosexualité, de l’amour, de l’innocence, par la présentation d’un enfant, les fesses en l’air, avec un anus en forme de cœur. Ses disciples aiment représenter Dieu sous la forme d’un androgyne avec chaussures rouges à talon (œuvre de Georges Ettl en l’église Saint Bernard à Romans sur Isère (1999). Ou encore la Vierge peinte par Georges Moquay aux couleurs arc en ciel, emblème des gays avec au dos une représentation du diable, le pouce en l’air pour signifier « on a gagné ! ».

Naturellement les représentations des « pièces » qui ont suscité cet hiver les manifestations d’exaspération légitime et les procès de l’Agrif, participent de l’impérialisme totalitaire de « l’art contemporain », toujours subventionné, dont l’idéologie vieille comme Trotski, Bakounine et Duchamp consiste à affirmer que « créer c’est détruire, démonter, détourner ».

Mais les défécateurs de cet « art contemporain », qui se veut de rupture, n’ont même pas l’excuse d’être des hors-la-loi. Ils sont les très serviles agents subventionnés d’une culture nihiliste d’État, d’une révolution putridement installée, d’une subversion conformiste, à la fois - c’est fantastique – laïquement et religieusement obligatoire, celle d’une double cléricature tiédasse où l’Église et l’État ne sont plus séparés mais mêlés dans le glauque marigot de « l’anti-racisme » nihiliste.

Leur commun substrat idéologique est en effet, comme l’écrit Aude de Kerros, de refuser « l’idée d’une vérité, d’une beauté, d’une identité, parce que tout ce qui est beau est réputé stigmatiser les laids, ce qui est intelligent discriminer les bêtes, ce qui est cultivé humilier les ignares. Toute virtuosité, tout talent, toute aventure intellectuelle, tout art, toute quête de la Beauté et de la vérité, de l’identité seraient désormais des pratiques peccamineuses car instauratrices d’inégalité ».

Mais n’en citons pas davantage. Le livre d’Aude de Kerros harmonise parfaitement la description d’une révolution culturelle installée et friquée, doucereusement abjecte, sans démarcation entre les bureaux ministériels et épiscopaux qui collaborent à son règne de mal et de mort.
À lire, à méditer, à faire lire à tous ceux qui refusent « l’art » officiel clérico-laïque des décréateurs torcheculatifs.

A commander au Centre Charlier 70, boulevard saint Germain 75005 Paris
23 euros, franco de port.

     

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 Bernard Antony : à tous ceux qui refusent « l’art » officiel clérico-laï [...] par Anne Charlotte Lundi  (2012-06-07 08:26:10)
      Source... par Anne Charlotte Lundi  (2012-06-07 08:27:14)


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