jejomau,
D’une part vous employez du « peut-être » pour mettre en cause la seule lecture possible, la littérale, du verset de l’Évangile d’hier (que vous qualifiez d’Évangile du comité de la jupe sans avoir pris la peine d’ouvrir votre Missel). Bon, me dis-je, Origène fait encore école.
Ensuite, en revanche, vous appliquez un littéralisme étonnant à un texte qui est un exemple d’hyperbole (en effet, s’il avait tout quitté au sens littéral, il n’aurait que faire d’une belle-mère, et n’aurait plus ni filets de pêche, ni sandales, ni vêtements, etc). D’ailleurs cette hyperbole de « tout » se retrouve autre part, par ex. et de mémoire (je suis à l’hôpital ) un autre Évangile dit, pendant la Passion, que « tout » Jérusalem était à la porte pour accueillir le Seigneur.
On dit aussi « le tout Paris », la métropole ayant donc, selon votre critère (enfin, quand vous êtes d’humeur hyperlittéraliste), une population de quelques centaines.
Ensuite, vous me dites : « C’est bien en partie sur cette parole que s’appuie la Tradition Apostolique du célibat ». Ce n’est plus un cardinal ni même un abbé (les deux aillant fait une étude fouillée à ce sujet) qui parle : c’est vous.
Tout compte fait je ne vois pas que nous soyons en désaccord profond. Mais vos paroles ont dépassé votre pensée quand vous affirmiez que Notre Seigneur n’avait ordonné prêtres que des célibataires.

-Eucher.

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