N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
Et me suis-je blessé dans les travaux guerriers
Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ?
Il me semble que ces vers sont de Corneille ou de Racine (dans Le Cid ? ma mémoire flanche), mais ils conviennent bien pour exprimer l'horreur de ce que je ressens en prenant connaissance de ce qui se passe au sein des aumôneries de l'armée.
En voilà d'autres de mon cru (vous pardonnerez leur platitude j'espère !) c'est une prière que je viens de composer :
Mon Seigneur et mon Dieu, virez ces infâmes installés au pouvoir
De flèches aiguës pourfendez les depuis votre Trône de Gloire
Que les lâches recouvrent raison et reprennent courage
Au lieu de trahisons qu'ils marchent dans votre sillage
Ô mon Roi, si bon, si saint, si sage, si redoutable
Que nul sur notre auguste sol ne vous ravisse gloire !
France, ensemencée de larmes et du sang des martyrs,
Assassinés pour avoir voulu garder la foi catholique,
Massacrés sous le feu des révolutionnaires iniques,
France, n'attends plus, rejette enfin tes hérésies coupables
Tu goûteras alors la joie des saints et du Ciel les plaisirs
Ô Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous !
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