On peut ne pas aimer la politique militaire de la France actuelle (et je pense qu'un catholique ne peut guère l'approuver), mais un soldat se renie qui discute les ordres au moment où il faut les exécuter.
Pour moi, avec la vieille école, la discussion est permise au subordonné après que l'ordre ait été exécuté. C'est dans cette perspective que les arguments cités ont leur valeur.
Le problème des militaires catholiques français a quelque chose de cornélien.
Si l'on pense que ces guerres sont injustes, il faudrait peut-être démissionner. Mais ce faisant, on laisse le champ libre à l'adversaire qui se profile déjà pour le prochain acte de la tragédie.
Je suis heureux de ne plus être à l'intérieur de l'institution : non que comme aumônier j'aurais eu ce problème de conscience, car la présence de l'aumônier ne se justifie pas par la légitimité du conflit, mais par la présence de fidèles dans les rangs de ceux qui mènent ce conflit ; mais surtout parce que je ne saurais que répondre dans le concret à ceux qui me demanderaient conseil.
Votre dévoué Paterculus
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