Aux yeux de la foi les épreuves et l'abandon sont liés.
Bien qu’en étant persuadée de cette vérité par une épreuve récente, je le confirme aujourd’hui.

En effet, j’ai passé ce jour un examen médical de contrôle suite à un cancer en 2005, et voilà qu’on m’apprend que le prochain sera à faire non pas dans un an mais dans six mois. Il y a quelque chose qu’il faut surveiller de près.

Là, je me dis qu’il faut effectivement écouter nos épreuves, et être attentifs à ce que Dieu veut nous apprendre à travers elles, mais qu’en plus, les épreuves de la vie, plus ou moins difficiles, nous servent à voir à quel niveau est notre abandon.
Débutant, petit, grand, total ?
Aimons-nous Dieu un peu, beaucoup, passionnément, à la folie ?

C’est au fur et à mesure de nos épreuves que nous pouvons le dire.

Sans pour autant broyer du noir (bien que tout cela soit pesant), j’ai repensé à la mort, à mon passage vers le Père, l’ayant déjà envisagé il y a quelques années, je me dis que nous devons vivre chaque instant à pleine vie, sans en perdre un morceau, et surtout tout faire pour que notre âme devienne pure et parfaite.

Ne pas rendre inutiles les grâces que Dieu daigne nous offrir, au contraire, les mettre en pratique, ne serait-ce qu’une petite étincelle de perfection, par si par-là, et au bout le salut dans la plénitude de Dieu.

Dans le temps que Dieu nous donne sur terre : les futilités, la haine, les moqueries, la méchanceté, la rancœur, la jalousie, le manque d’amour et de charité… n’ont pas leur place.

Vivre dès à présent de la lumière du monde (Jn 8, 12) et de l’espérance du salut.

Je me confie à vos prières.

Fraternellement
Véronique

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