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26 Nov.: S. Sylvestre, abbé (Bréviaire)
par Alexandre 2011-11-25 21:03:53
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Le 26 Novembre

S. SYLVESTRE († 1267),
ABBÉ


Bref historique du culte
«Memoria S. Silvestri († apud Fabrianum, anno 1267), anno 1890 in Calendario romano ascripta, Calendariis particularibus relinquitur, quia non agitur de Sancto “momentum universale revera præ se ferente” [SC 211] (<i>La mémoire de saint Sylvestre [† à côté de Fabriano, en 1267], inscrite au Calendrier romain en 1890, est reléguée aux Calendriers particuliers parce que ce Saint n’a pas “un véritable rayonnement universel” [SC 211])»
(Calendarium Romanum, Variationes in Calendarium romanum inductae, Romae, 1969, p. 147)


BRÉVIAIRE ROMAIN (1890-1961-1969)

Deuxième Nocturne

Leçon iv
Sylvestre [Guzzolini] naquit de parents nobles, à Osimo dans la Marche d’Ancône [vers 1177]. Dès son enfance, il se fit remarquer par ses succès dans les lettres et par la pureté de ses mœurs. Quand il fut arrivé à l’adolescence, ses parents l’envoyèrent à Bologne pour s’instruire du droit ; mais, ayant étudié les saintes lettres, pour obéir à un avertissement de Dieu, Sylvestre encourut la colère de son père, et la supporta avec résignation pendant dix années entières. Son rare mérite engagea les chanoines de la cathédrale d’Osimo à l’associer à leur dignité, et dans cette fonction, il se rendit utile au peuple par ses prières, ses exemples et ses prédications.

Leçon v
Assisté tant un jour aux funérailles d’un homme illustre, son parent [vers 1217], et considérant dans le cercueil découvert, le cadavre de cet homme, autrefois remarquable par sa beauté, mais alors défiguré, il se dit: «Je suis ce qu’a été celui-ci ; ce qu’il est maintenant, je le serai.» Puis, à l’issue de la cérémonie funèbre, se rappelant cette parole du Seigneur: «Que celui qui veut venir auprès moi se renonce, prenne sa croix et me suive» (Mt 16, 24), il se retira dans un lieu désert, pour s’y appliquer à la pratique d’une vie plus parfaite. Dans sa solitude, il se livra aux veilles, aux jeûnes et à la prière, ne prenant souvent pour toute nourriture que des herbes crues. Pour mieux se dérober aux hommes, il changea plusieurs fois de retraite, et s’arrêta enfin à Monte-Fano, lieu alors désert, quoique voisin de Fabriano. Il y éleva une église en l’honneur du très saint père Benoît, et jeta les fondements de la congrégation des religieux Sylvestriens, sous la règle et l’habit que le même Saint lui avait montrés dans une vision.

Leçon vi
Satan, voyant avec jalousie tant d’œuvres de piété, s’efforça à plusieurs reprises de jeter le trouble et la frayeur parmi les moines, en secouant violemment pendant la nuit les portes du monastère. Mais l’homme de Dieu repoussa si bien les attaques de l’ennemi, que ses disciples n’en devinrent que plus fermes dans leur sainte vocation et connurent davantage la sainteté de leur père. On voyait briller en lui l’esprit de prophétie, ainsi que d’autres dons surnaturels. En les conservant par une humilité profonde, il excita contre lui la rage du démon, qui le précipita du haut de l’escalier de l’oratoire: sa mort était presque certaine, mais la puissante intervention de la sainte Vierge le fit sortir sain et sauf de ce danger. En reconnaissance de ce bienfait, il ne cessa, jusqu’à son dernier soupir, de l’honorer d’un culte tout spécial. Illustre par sa sainteté et ses miracles, il rendit son âme à Dieu, âgé de près de quatre-vingt-dix ans, l’an du salut mil deux cent soixante-sept, le sixième jour des calendes de décembre. Le souverain Pontife Léon XIII étendit à l’Église universelle l’Office et la Messe de saint Sylvestre [1890].

Pour cette fête simplifiée (ou Bréviaire 1961) :

Leçon ix (ou iii)
Sylvestre [Guzzolini] naquit de parents nobles à Osimo, dans la Marche d'Ancône [vers 1177]. Dès l'enfance il se fit remarquer par ses succès dans les lettres et par la pureté de ses mœurs. Instruit régulièrement dans les lettres sacrées, et nommé chanoine, il porta secours au peuple par son exemple et ses saintes paroles. Assistant aux funérailles d'un homme illustre, son parent [vers 1217], et considérant dans le cercueil ouvert, le cadavre défiguré de cet homme autrefois beau, il se dit: «Je suis ce qu'a été celui-ci; ce qu'il est, je le serai.» Et bientôt dans le désir d'une perfection plus grande, il se retira dans la solitude, où il s'adonna aux veilles, aux oraisons et aux jeûnes. Pour mieux se dérober aux hommes, il changea plusieurs fois de retraite, et s'arrêta enfin à Monte-Fano, lieu désert, où il éleva une église en l'honneur de saint Benoît et jeta les fondements de la Congrégation des Sylvestriens [1231]. Il se distingua parmi tous les moines par sa sainteté, son esprit de prophétie, son pouvoir sur les démons et par d'autres dons qu'il conserva toujours avec une profonde humilité. Il s'endormit dans le Seigneur l'an du salut mil deux cent soixante-sept [culte reconnu en 1598].


Troisième Nocturne
(Au Commun des Abbés, 1° endroit)

Suite du saint Évangile selon saint Matthieu
(ch. XIX, 27-29.

Trad. du Lectionnaire de 1964-65)

Leçon vii
En ce temps-là,
Pierre dit à Jésus:
«Voici que nous avons tout quitté
et que nous t’avons suivi:
quelle sera notre part?»
Jésus leur dit:
«En vérité, je vous le dis: vous qui m’avez suivi,
quand viendra le renouvellement de toutes choses,
lorsque le Fils de l’homme s’assiéra sur le trône de sa gloire,
vous siégerez, vous aussi, sur douze trônes,
comme juges des douze tribus d’Israël.
Et tous ceux qui auront quitté
maisons, frères, sœurs, père, mère, enfants ou domaines
à cause de mon nom,
ceux-là recevront le centuple
et auront en héritage la vie éternelle.»


Homélie de saint Jérôme, prêtre
(Sur Matthieu, l. III, sur Mt 19, 27-30.
Texte latin et autre trad.: SC 259, 80-85)

Confiance admirable! Pierre était pêcheur, il était loin d’être riche, il gagnait sa vie par le travail de ses mains, et cependant il dit avec la plus grande assurance: «Nous avons tout quitté». Et, comme tout quitter ne suffit pas, il ajoute ce qui est parfait: «Et nous vous avons suivi»; nous avons fait ce que vous avez commandé, que nous donnerez-vous en récompense? Jésus leur répondit: «Je vous dis en vérité que pour vous qui m’avez suivi, lorsqu’au temps de la régénération le Fils de l’homme sera assis sur le trône de sa gloire, vous serez aussi assis sur douze trônes et vous jugerez les douze tribus d’Israël.» Le Sauveur ne dit pas: vous qui avez tout quitté; car cela, le philosophe Cratès l’a fait, et une foule d’autres ont méprisé les richesses, mais il dit: «vous qui m’avez suivi», ce qui est le propre des Apôtres et des fidèles.

Leçon viii
Lorsqu’au jour de la résurrection, le Fils de l’homme sera assis sur le trône de sa gloire, quand les morts sortiront, incorruptibles désormais, de la corruption du tombeau, vous serez, vous aussi, assis sur des trônes de juges et vous condamnerez les douze tribus d’Israël, parce que, tandis que vous embrassiez la foi, elles l’ont repoussée. «Et quiconque aura quitté pour moi, ou maison, ou frères, ou sœurs, ou père, ou mère, ou femme, ou enfants, ou terres, recevra le centuple et possédera la vie éternelle». Ce passage concorde avec cette autre déclaration du Sauveur: «Je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive; car je suis venu séparer le fils d’avec le père, la fille d’avec la mère, la belle-fille d’avec la belle-mère, et l’homme aura pour ennemis ceux de sa propre maison» (Mt 10, 34). Ceux donc qui, pour la foi de Jésus-Christ et la prédication de l’Évangile, auront sacrifié toutes les affections, renoncé aux richesses et aux plaisirs du monde, recevront le centuple et posséderont la vie éternelle.

Pour S. Pierre d’Alexandrie, martyr

«Memoria S. Petri Alexandrini († die 24 vel 25 novembris 312), saeculo XII in Calendario romano ascripta, Calendariis particularibus relinquitur, quia cultus huius martyris non pertinet ad traditionem romanam.
(La mémoire de S. Pierre d’Alexandrie [† le 24 ou 25 nov. 312], inscrite au XIIe siècle au Calendrier romain, est reléguée aux Calendriers particuliers, parce que le culte de ce martyr ne concerne pas la tradition romaine.).»
Calendarium romanum, Variationes in Calendarium inductae, Romae, 1969, p. 147.

Leçon ix
Pierre, Évêque d’Alexandrie, après Théonas [vers 300], homme d’une éminente sainteté, fut, par l’éclat de ses vertus et de sa doctrine, non seulement la lumière de l’Égypte, mais encore celle de toute l’Église de Dieu. Pendant la persécution de Maximin Galère [303], il supporta la rigueur de ces temps-là avec tant de courage, que beaucoup de Chrétiens, témoins de son admirable patience, firent de grands progrès dans la pratique des vertus. Il fut le premier à séparer de la communion des fidèles, Arius, Diacre d’Alexandrie, parce qu’il favorisait le schisme de Mélèce. Lorsque Pierre eut été condamné par Maximin à la peine capitale, les Prêtres Achillas et Alexandre allèrent le trouver dans sa prison, pour intercéder auprès de lui en faveur d’Arius ; mais il leur répondit que, pendant la nuit, Jésus lui était apparu, portant une tunique déchirée, et que, lui en ayant demandé la cause, le Sauveur lui avait dit: «C’est Arius qui a déchiré ainsi mon vêtement, qui est l’Église.» Puis leur ayant prédit qu’ils lui succéderaient dans l’épiscopat, il leur défendit de recevoir dans leur communion Arius, qu’il savait mort devant Dieu. Les événements ne tardèrent pas à montrer que cette révélation était vraiment de Dieu. Enfin, la douzième année de son épiscopat, le sixième jour des calendes de décembre, ayant eu la tête tranchée, il alla recevoir la couronne du martyre [312].

     

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 26 Nov.: S. Sylvestre, abbé (Bréviaire) par Alexandre  (2011-11-25 21:03:53)


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