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Denier de César & Parabole des talents (Dimanche : Bréviaire)
par Alexandre 2011-11-12 21:29:43
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<i>Le denier de César</i>, par Gustave Doré

Dimanche 13 Novembre 2011


<b>I. BRÉVIAIRE ROMAIN (1568-1960)</b>

VINGT-DEUXIÈME DIMANCHE APRÈS LA PENTECÔTE
(QUATRIÈME DE NOVEMBRE)


Premier Nocturne

Commencement du livre d’Osée, le Prophète (ch. 1)

Leçon i
(vv. 1-3) Parole du Seigneur qui fut adressée à Osée, fils de Bééri, dans les jours d'Ozias, de Joathan, d'Achaz et d'Ezéchias, rois de Juda, et dans les jours de Jéroboam, fils de Joas, roi d'Israël. Commencement des paroles du Seigneur par Osée: et le Seigneur dit à Osée: «Va, prends pour toi une femme de prostitution et des enfants de prostitution, car le pays ne fait que se prostituer en abandonnant le Seigneur.» Et il alla, et il prit Gomer, fille de Débelaïm ; et elle conçut et elle lui enfanta un fils.

Leçon ii
(vv. 4-7) Et le Seigneur dit à Osée: «Appelle son nom Jezrahel; parce qu'encore un peu de temps, et je visiterai le sang de Jezrahel sur la maison de Jéhu, et je ferai cesser le royaume de la maison d'Israël. Et en ce jour-là, je briserai l'arc d'Israël dans la vallée de Jezrahel.» Et elle conçut encore, et elle enfanta une fille. Et [le Seigneur] dit à Osée: «Appelle son nom: Sans miséricorde; parce qu'à l'avenir je n'aurai plus de pitié pour la maison d'Israël, mais que je les oublierai entièrement. Et j'aurai pitié de la maison de Juda, et je les sauverai par le Seigneur leur Dieu, et je ne les sauverai pas par l'arc, par le glaive, et par la guerre, et par les chevaux, et par les cavaliers.»

Leçon iii
(vv. 8-11) Et [Gomer] sevra sa fille qui était [appelée] Sans miséricorde. Et elle conçut et elle enfanta un fils. Et [Dieu] dit: «Appelle son nom: Non mon peuple, parce que vous n'êtes plus mon peuple, et que moi je ne serai pas pour vous.» Et le nombre des enfants d'Israël sera comme le sable de la mer, qui est sans mesure, et [qui] ne se comptera pas; et dans le lieu où il leur sera dit: “Vous n'êtes pas mon peuple”, il leur sera dit: “[Vous êtes] les fils du Dieu vivant.” Et les fils de Juda et les fils d'Israël se réuniront ensemble: et ils se donneront un seul chef, et ils s'élèveront de la terre, parce que grand est le jour de Jezrahel.»


Deuxième Nocturne

Du livre sur la Cité de Dieu, de saint Augustin, évêque
(18, 28. Texte latin: PL 41, 584)

Leçon iv
Le Prophète Osée a un langage si profond qu'il est difficile à pénétrer; mais il faut en rapporter ici quelque chose pour m'acquitter de ma promesse. «Il arrivera, dit-il, qu'au même lieu où il leur est dit: Vous n'êtes point mon peuple, ils seront appelés les fils du Dieu vivant.» Ces paroles sont une prophétie de la vocation des Gentils, qui tout d'abord n'appartenaient pas à Dieu; les Apôtres eux-mêmes les ont entendues ainsi

Leçon v
Et comme le peuple des Gentils est aussi spirituellement du nombre des enfants d'Abraham, et à ce titre appelé avec raison peuple d'Israël, le Prophète ajoute: «Et les fils de Juda et les fils d'Israël se réuniront ensemble; et ils se donneront un seul chef, et ils s'élèveront de la terre.» Ce serait ôter sa force à ce langage prophétique que de vouloir l'expliquer davantage. Qu'on se souvienne seulement de la pierre angulaire et de ces deux murailles, l'une composée des Juifs et l'autre des Gentils, celle-là sous le nom de Juda, et celle-ci sons le nom d'Israël, s'appuyant toutes deux sur un même chef, et toutes deux s'élevant sur la terre.

Leçon vi
Quant à ces Israélites charnels, qui maintenant ne veulent pas croire au Christ, le même Prophète affirme qu'ils croiront un jour en lui, c'est-à-dire, non eux, mais leurs enfants (car pour eux, ils s'en iront par la mort en leur lieu); il affirme lorsqu'il dit: «Les enfants d'Israël seront, durant de longs jours, sans roi et sans prince, et sans sacrifice et sans autels, sans sacerdoce et sans prophéties.» Qui ne voit que tel est maintenant l'état des Juifs?


Troisième Nocturne


Suite du saint Évangile selon saint Matthieu
(ch. XXII, 15-21.
Trad. du Lectionnaire de 1964-65)

Leçon vii
En ce temps-là,
les pharisiens se retirèrent et tinrent conseil contre Jésus,
pour le prendre au piège dans ses paroles.
Ils lui envoient leurs disciples avec des Hérodiens
pour lui dire:
«Maître, nous savons que tu es véridique,
que tu enseignes la voie de Dieu en toute vérité,
et que tu ne tiens compte de personne,
car tu ne regardes pas à la condition des gens.
Dis-nous donc quel est ton avis:
Est-il permis de payer l’impôt à César, ou non?»
Mais Jésus, connaissant leur méchanceté, répondit:
«Pourquoi me mettez-vous à l’épreuve, hypocrites?
Montrez-moi la monnaie de l’impôt. »
Ils lui présentèrent un denier.
Et Jésus leur dit:
«De qui est cette image? et cette inscription?»
Ils lui répondent:
«De César.»
Alors il leur dit:
«Rendez donc à César ce qui est à César,
et à Dieu, ce qui est à Dieu.»


Homélie de saint Hilaire, évêque
(Sur Matthieu 23, 1-2.
Texte latin: PL 9, 1044-1045)

Souvent les Pharisiens s'agitent et ne peuvent trouver dans ce qui s'est passé l'occasion d'accuser Jésus. Rien, en effet, de défectueux ne pouvait se trouver dans ses actions et dans ses paroles. Mais leur méchanceté les poussait à poursuivre leurs recherches pour découvrir sur quoi l'accuser. C'était des vices de ce monde, des superstitions, des religions inventées par les hommes, que le Sauveur appelait tous les hommes à l'espérance d'un royaume céleste. Mais peut-être portait-il atteinte au pouvoir séculier? Ils lui posent donc, pour le tenter, cette question à résoudre, s'il est opportun de rendre le tribut à César.

Leçon viii
Les plus secrètes pensées lui sont connues, car il n'est rien de caché dans l'homme que Dieu ne voie; il se fait apporter un denier et demande ce qui s'y trouve écrit et ce qu'il représente. Les Pharisiens répondent que c'est une monnaie de César. Il leur dit de rendre à César ce qui est à César, mais de rendre aussi à Dieu ce qui est à Dieu. O réponse vraiment admirable, et oracle tout divin! Le Seigneur accorde si parfaitement le mépris du siècle et l'honneur dû à César que, tout en obligeant de rendre à César ce qui lui appartient, il dégage les âmes consacrées à Dieu de tous les soucis et embarras du siècle.

Leçon ix
Si rien ne nous reste qui soit à César, nous ne sommes plus tenus à ce devoir de lui rendre ce qui est à lui. Mais si nous sommes attachés aux biens qui dépendent de César, si nous recourons à son pouvoir et nous soumettons à lui comme des mercenaires qui administrent le patrimoine d'autrui, nous ne pouvons nous plaindre comme d'une injustice, de l'obligation de rendre à César ce qui est à César. Mais il faut aussi rendre à Dieu ce qui lui appartient en propre, lui consacrer notre corps, notre âme, notre volonté. Car c'est de lui que nous tenons ces choses, provenant de lui et conservées par lui; il convient donc que nous les rapportions entièrement au service de celui auquel nous reconnaissons qu'il doivent leur origine et leur progrès.


<b>II. BRÉVIAIRE ROMAIN (1961-1969)</b>

VINGT-DEUXIÈME DIMANCHE APRÈS LA PENTECÔTE
(QUATRIÈME DE NOVEMBRE)


Au Nocturne

Commencement du livre d’Osée, le Prophète (ch. 1)

Leçon i
(vv. 1-3) Parole du Seigneur qui fut adressée à Osée, le fils de Béeri, au temps d’Ozias, de Jotham, d’Achaz et d’Ezéchias, rois de Juda, et au temps de Jéroboam, fils de Joas, roi d’Israël. Lorsque le Seigneur commença de parler par Osée le Seigneur lui dit: «Va, épouse une femme portée à l’infidélité et accepte les enfants nés de l’infidélité car vraiment le pays, en abandonnant le Seigneur se livre à l’infidélité.» Il s’en alla donc prendre Gomer, fille de Diblaim, qui conçut et lui enfanta un fils.

Leçon ii
(vv. 4-11) «Appelle-le Yizréel, lui dit le Seigneur, car un peu de temps encore et je ferai payer à la maison de Jéhu les massacres de Yizréel, et je mettrai fin au royaume de la maison d’Israël. Ce jour-là, je briserai l’arc d’Israël dans la vallée de Yizréel.» Elle conçut à nouveau et enfanta une fille. «Appelle-la Non-Aimée, lui dit le Seigneur, car désormais je n’aimerai plus la maison d’Israël pour lui pardonner encore. Mais j’aimerai la maison de Juda et je les sauverai par le Seigneur, leur Dieu. Je ne les sauverai ni par l’arc, ni par l’épée, ni par la guerre, ni par les chevaux, ni par les cavaliers.» Elle sevra Non-Aimée, conçut encore et enfanta un fils. «Appelle-le Pas-ton-Peuple, dit le Seigneur, car vous n’êtes pas mon peuple, et je ne suis pas votre Dieu.» Et le nombre des enfants d’Israël sera comme le sable de la mer, qui ne se compte ni ne se mesure. Au lieu de leur dire: Vous n’êtes pas mon peuple, on les appellera fils du Dieu vivant. Les enfants de Juda et ceux d’Israël se réuniront, ils se donneront un chef unique et monteront hors du pays; car il sera grand le jour de Yizréel.

Suite du saint Évangile selon saint Matthieu
(ch. XXII, 15-21.
Trad. du Lectionnaire de 1964-65)

Leçon iii
En ce temps-là,
les pharisiens se retirèrent et tinrent conseil contre Jésus,
pour le prendre au piège dans ses paroles.
Ils lui envoient leurs disciples avec des Hérodiens
pour lui dire:
«Maître, nous savons que tu es véridique,
que tu enseignes la voie de Dieu en toute vérité,
et que tu ne tiens compte de personne,
car tu ne regardes pas à la condition des gens.
Dis-nous donc quel est ton avis:
Est-il permis de payer l’impôt à César, ou non?»
Mais Jésus, connaissant leur méchanceté, répondit:
«Pourquoi me mettez-vous à l’épreuve, hypocrites?
Montrez-moi la monnaie de l’impôt. »
Ils lui présentèrent un denier.
Et Jésus leur dit:
«De qui est cette image? et cette inscription?»
Ils lui répondent:
«De César.»
Alors il leur dit:
«Rendez donc à César ce qui est à César,
et à Dieu, ce qui est à Dieu.»


Homélie de saint Hilaire, évêque
(Sur Matthieu 23, 1-2.
Texte latin: PL 9, 1044-1045)

Souvent les Pharisiens s'agitent et ne peuvent trouver dans ce qui s'est passé l'occasion d'accuser Jésus. Rien, en effet, de défectueux ne pouvait se trouver dans ses actions et dans ses paroles. Mais leur méchanceté les poussait à poursuivre leurs recherches pour découvrir sur quoi l'accuser. C'était des vices de ce monde, des superstitions, des religions inventées par les hommes, que le Sauveur appelait tous les hommes à l'espérance d'un royaume céleste. Mais peut-être portait-il atteinte au pouvoir séculier? Ils lui posent donc, pour le tenter, cette question à résoudre, s'il est opportun de rendre le tribut à César.


<b>III. COMMENTAIRE PATRISTIQUE DE L’ÉVANGILE DU MISSEL DE 1970-2002</b>

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La parabole des talents


TRENTE-TROISIÈME DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE
(Cycle des lectures A)


La <i>Liturgia Horarum</i>, c’est-à-dire le nouveau bréviaire romain, ne donne pas de commentaire de l’évangile de chaque dimanche, contrairement à la tradition. On a donc donné ci-après le commentaire que le <i>Bréviaire Romain</i> de 1961 donne pour l’évangile de la messe du Commun d’un Confesseur Pontife: <i>Mt</i> 25, 14-30.


Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu
(25, 14-30; traduction officielle)

Jésus parlait à ses disciples de sa venue;
il disait cette parabole:
«Un homme, qui partait en voyage,
appela ses serviteurs et leur confia ses biens.
A l’un il donna une somme de cinq talents,
à un autre deux talents,
au troisième un seul,
à chacun selon ses capacités.
Puis il partit.

Aussitôt, celui qui avait reçu cinq talents
s’occupa de les faire valoir et en gagna cinq autres.
De même, celui qui avait reçu deux talents
en gagna deux autres.
Mais celui qui n’en avait reçu qu’un
creusa la terre et enfouit l’argent de son maître.

Longtemps après, leur maître revient
et il leur demande des comptes.
Celui qui avait reçu les cinq talents s’avança
en apportant cinq autres talents et dit:
“Seigneur, tu m’as confié cinq talents;
voilà, j’en ai gagné cinq autres.
– Très bien, serviteur bon et fidèle,
tu as été fidèle pour peu de choses,
je t’en confierai beaucoup;
entre dans la joie de ton maître.”
Celui qui avait reçu deux talents s’avança ensuite
et dit: “Seigneur, tu m’as confié deux talents;
voilà, j’en ai gagné deux autres.
– Très bien, serviteur bon et fidèle,
tu as été fidèle pour peu de choses,
je t’en confierai beaucoup;
entre dans la joie de ton maître.”
Celui qui avait reçu un seul talent
s’avança ensuite et dit:
“Seigneur, je savais que tu es un homme dur:
tu moissonnes là où tu n’as pas semé,
tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain.
J’ai eu peur, et je suis allé enfouir ton talent dans la terre.
Le voici. Tu as ce qui t’appartient.”
Son maître lui répliqua:
“Serviteur mauvais et paresseux,
tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé,
que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu.
Alors, il fallait placer mon argent à la banque;
et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts.
Enlevez-lui donc son talent
et donnez-le à celui qui en a dix.
Car celui qui a recevra encore,
et il sera dans l’abondance.
Mais celui qui n’a rien se fera enlever même ce qu’il a.
Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dehors dans les ténèbres;
là il y aura des pleurs et des grincements de dents!”


Homélie de saint Grégoire, pape
(Homélies sur les Évangiles 9, 1.
Texte latin et autre trad.: SC 485, 226-229)

La lecture du Saint Évangile, frères très chers, nous avertit de considérer avec grand soin qu’ayant manifestement reçu en ce monde plus que d’autres de la part du Créateur, nous serons, pour ce motif, jugés avec plus de rigueur. Quand les dons augmentent, les comptes à rendre pour ces dons sont eux aussi plus lourds. Les grâces que nous recevons doivent donc conduire chacun de nous à se montrer d’autant plus humble et plus empressé à servir qu’il prévoit d’avoir à rendre compte de plus de bienfaits. Voici qu’un homme sur le point de partir pour l’étranger appelle ses serviteurs et leur distribue des talents à faire fructifier. Longtemps après, il revient pour leur en demander compte. Il récompense du gain qu’ils lui présentent ceux qui ont bien travaillé, mais il condamne le serviteur qui s’est montré nonchalant dans la pratique du bien.

Quel est donc cet homme sur le point de partir pour l’étranger, sinon notre Rédempteur, qui s’en alla au Ciel dans la chair qu’il avait assumée? Car la terre est le lieu propre de la chair, et celle-ci est en quelque sorte emmenée à l’étranger lorsqu’elle est placée au Ciel par notre Rédempteur. Cet homme partant pour l’étranger a confié ses biens à ses serviteurs, puisque le Seigneur a accordé des dons spirituels à ses fidèles. A l’un, il a remis cinq talents, à un autre deux, et à un autre un seul. Il y a en effet cinq sens corporels : la vue, l’ouïe, le goût, l’odorat et le toucher. Les cinq talents figurent donc le don des cinq sens, c’est-à-dire la science des choses extérieures. Les deux talents, eux, désignent la faculté de comprendre et celle d’agir. Quant au talent unique, il désigne la seule faculté de comprendre.

Celui qui avait reçu cinq talents en gagna cinq autres. Car il en est qui, sans pouvoir pénétrer les réalités intérieures et mystiques, donnent cependant, en vue de la patrie céleste, de bons enseignements à ceux qu’ils peuvent atteindre, mettant ainsi à profit les dons extérieurs qu’ils ont reçus; et en même temps qu’ils se défendent des ardeurs immodérées de la chair, de la poursuite des choses de la terre et du plaisir que procurent les biens visibles, ils en détournent encore les autres par leurs avertissements. Il en est par ailleurs qui, comme enrichis de deux talents, reçoivent la faculté de comprendre et celle d’agir. Ils comprennent les subtilités des réalités intérieures et accomplissent des œuvres extérieures admirables. Et comme ils prêchent à autrui autant par leur science que par leurs actes, ils rapportent pour ainsi dire un double gain de leur travail.


<b>Oraison</b>
Da nobis, quǽsumus,
Dómine Deus noster,
in tua semper devotióne gaudére,
quia perpétua est et plena felícitas,
si bonórum ómnium
iúgiter serviámus auctóri.

Traduction du P. Patrick Hala
Nous t’en prions, Seigneur notre Dieu,
accorde-nous de toujours trouver
notre joie dans notre dévouement pour toi,
car c’est dans le service constant de l’auteur de tous biens
(que se trouve) le bonheur durable et plénier.

     

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