C'est bien ce que j'écris et je peux le prouver. Le fils du général de Gaulle porte le prénom du Maréchal, Philippe, en hommage. Fait historique célèbre. Le Général de Gaulle fit tout pour que Pétain ne soit pas condamné à mort veritablement dans l'acte, ce qui fut fait encore. Philippe Pétain eut une très longue vie, héros de la première guerre mondiale et le personnage ambigu durant la seconde guerre mondiale. Il rassura l'Église catholique et les catholiques français. Poursuivons-nous ?
Il s'appelait Henri Philippe et choisit de prendre le second prénom pour l'officiel, ce qui est la marque des prêtres catholiques qui prennent le second prénom civil pour le premier dans l'Église. Philippe Pétain était catholique, enfant de chœur durant sa jeunesse. Son grand-oncle était prêtre catholique, l'abbé Lefèvre. Grand catholique dans sa vie privée, j'en doute fort, mais le personnage reste très complexe pour les historiens et aux vues du peuple il a toujours été élevé ainsi au moins jusqu'en 1944. Et de citer le cardinal Gerlier primat des Gaules, le 19 novembre 1940 à la primatiale Saint-Jean de Lyon, devant le maréchal : "Car Pétain, c'est la France et la France, aujourd'hui, c'est Pétain ! " (Jean-Louis Clément : "Les évêques au temps de Vichy – Loyalisme sans inféodation– Les relations entre l'Église et l'État de 1940 à 1944", Éditions Beauchesne, 1999).
Continuons-nous ? Soit. L'Assemblée des cardinaux et archevêques de France, en 1941, assura à Pétain de leur "vénération", dans une résolution qui est restée sans équivalent au XX siècle. La grande majorité de l’épiscopat français resta très pétainiste jusqu’en 1944. Fait ! Voici un document qui atteste: http://www.atheisme.org/petain.html (vous remarquerez que le site est athée donc certainement pas pour faire du prosélytisme en faveur de l'Église catholique).
Je conclus en rappelant que dans cette époque, la France était encore très catholique ! Que l’Église sentit alors que s’accomplissait
une revanche sur 1905 et la loi de séparation de l'Église et de l'État. Pétain renvoya les femmes aux foyers, décida de mettre un terme aux divorces, condamna l'avortement, encouragea le culte catholique et fit interdite toute loge franc-maçonne. Référence : Général Pierre Hering, "La vie exemplaire de Philippe Pétain", Paris-livres, 1956.
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