Renée Fleming! Il ya pire comme Rossignol milanais, en tout cas rien à voir avec le cataclysme sonore des aventures de Tintin!
Voici l'avis paru sur le site de la revue Diapason:
"Le coup d'oeil d'Ivan A. Alexandre
Aucune raison, en principe, d’évoquer ici le nanar de la rentrée, Tintin et le secret de la Licorne, indigeste salmigondis tenant moins du film d’action que de la game boy pour anachorète impubère, sans lien apparent avec l'art musical. Un mot pourtant, suite à notre récente enquête sur les origines de la diva des divas, Bianca Castafiore (Diapason, octobre 2011).
La blonde Milanaise version 2011 déboule à l'improviste dans ce petit port du Maghreb appelé Bagghar où Hergé situe un grand acte du Crabe aux pinces d’or. Elle ne sert à peu près à rien, mais enfin elle est là et bien là conformément à sa nature. Le palais accroché au port de Bagghar est charmant, vaste, luxueux, on y entend de la belle musique.
L’orchestre attaque. Quoi donc ? Les inévitables « Bijoux » de Faust, forcément.
Eh non! L’introduction d’« Una voce poco fà ». Pourquoi ? Mystère. Mystère deux fois plus épais quand, après une modulation à haut risque, Renée Fleming (la voix) se met à chanter non pas l’air de Rosine, ni celui des « Bijoux », mais une autre page de Gounod, la valse de Juliette.
« Ah ! Je ris de me voir si belle », hors de son contexte, c’était drôle. « Je veux vivre dans ce rêve qui m'enivre » ne fait rire personne. D’autant que Renée Fleming l'exécute à ravir, sans aucune charge, sans un soupçon d’humour – hormis le brise-glace final, plutôt téléphoné..."
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